Le verdict rendu en délibéré ce mardi 21 Mai par la justice, la suite de l’assignation en justice du Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), par l’Etat du Niger, déclare illégale la grève prévue du 20 au 24 mai par le SNECS. Une décision qui risque d’envenimer les rapports déjà mal engagés entre le Syndicat et le gouvernement.
Alors qu’une certaine accalmie semblait intervenir dans le monde l’enseignement supérieur avec la médiation conduite par d’anciens universitaires et des bonnes volontés, une décision rendue mardi par la justice, risque de tout remettre en cause. Assigné en justice par le gouvernement, le Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a vu sa grève, notamment celle qui devait aller du 20 au 24 mai, déclarer « illégale » par le Tribunal de grande instance hors classe de Niamey. Dans la foulée de cette décision de justice, dans un communiqué, le SNECS dit prendre acte et suspend à titre provisoire son débrayage. Depuis 4 mois, le principal syndicat des enseignants du supérieur multiplie les mouvements d’humeur pour protester contre l’adoption de la loi portant réforme des établissements publics à caractère scientifique, technique et culturel. Cette nouvelle loi permet au gouvernement de nommer les recteurs et vice-recteurs de huit universités publiques du pays.
Sile gouvernement a gagné une bataille avec la décision de justice rendue ce mardi, il est loin d’avoir gagné la guerre. Le secrétaire général du SNECS, laisse en effet entende qu’un nouveau préavis de grève pourrait être déposé dès la semaine prochaine. Il ne ferme pourtant pas la porte aux négociations entamées sous l’égide des anciens universitaires et bonnes volontés. Les deux parties sont effet d’accord sur un point : l’année académique doit être sauvée en organisant notamment les examens de fin d’année.
Pour donner une chance à la médiation d’aboutir à un protocole d’accord n’aurait-il pas mieux fallu, mettre en sourdine cette procédure judiciaire et éviter tout enlisement ? Désormais c’est le wait and see, notamment pour les étudiants, spectateurs presque impuissants de ce bras de fer entre leurs enseignants et leurs gouvernants.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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