Les recteurs et vices recteurs des Universités publiques du Niger (UPN) seront désormais nommés par décret pris en Conseil des Ministres. C’est ce qui résulte du vote effectué par les députés nigériens le jeudi 18 avril 2019. A une grande majorité, les élus ont adopté le texte portant sur le régime général des Etablissements à caractère scientifique, culturel et technique.
Au cœur d’un bras de fer entre les enseignants du supérieur et le gouvernement ces derniers mois, la loi portant réforme des établissements a pourtant été votée par une large majorité à l’Assemblée Nationale. 135 députés ont donné leur accord sur 171 membres. 28 ont voté contre la loi tandis que deux (2) se sont abstenus.
Le texte portant sur le régime général des Etablissements à caractère scientifique, culturel et technique adopté, stipule que « les EPSCT sont dirigés selon les cas par des recteurs secondés des vices recteurs (…) nommés par décret pris en conseil des ministres ».
La nouvelle législation, entérine en outre la mise en place de Conseils d’administration au sein des Universités. Ceux-ci seront composés des représentants de toutes les composantes de l’établissement, éventuellement les bénéficiaires de ses activités et de de l’Etat. Pour le gouvernement c’est une victoire. En témoigne la réaction du Ministre de l’Enseignement supérieur, Yahouza Sadissou. Il s’est notamment réjoui du vote favorable des députés et exprimé son satisfecit quant à l’aboutissement du processus. Il a tenu à rassurer les députés inquiets de la levée de bouclier qu’a suscité l’introduction du projet de loi dans les rangs des enseignants du Supérieur. « L’intention du gouvernement n’est pas de politiser les universités publiques du Niger », a-t-il déclaré.
Pas sûr que les principaux concernés l’entendent de cette oreille. Ces six derniers mois, les activités dans les UPN ont été rythmés par les mouvements de grève à l’appel du Syndicat National des Enseignants Chercheur du Supérieur (SNECS). Depuis plusieurs jours, elles sont d’ailleurs en cessation d’activités exigeant notamment la poursuite de processus d’élection rectorale à l’université de Maradi dans le centre du pays. Cette adoption du Parlement n’est pas de nature à ramener la sérénité dans le secteur éducatif nigérien.
Si la réaction du SNECS est attendue, le ministre de tutelle annonce que les Enseignants du Supérieur seront prochainement invités à prendre part à des discussions sur les différents points de la réforme.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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