A quelques jours de la rentrée scolaire 2019-2020 section primaire et collège, prévue pour le 1er octobre 2019 prochain, ce n’est pas la grande affluence dans les marchés et autres lieux de vente des fournitures. Les parents d’élèves et élèves traînent encore les pas au grand dam des revendeurs.
Depuis quelques semaines maintenant, on en voit à chaque coin de rues. Des étals de fournitures scolaires, qui alors que les lycéens ont déjà repris le chemin des salles de classe et que leurs jeunes frères des collèges et primaires le feront dans moins d’une semaine, ne sont pas pris d’assaut. Les clients se font rares comme nous l’explique Tanguy Moutari, « c’est vrai que c’est bientôt la rentrée, les gens viennent de temps en temps pour acheter mais ce n ‘est pas comme les années antérieures ». Le revendeur d’articles scolaires indique que la cherté de certains livres due à leur rareté peut aussi justifier cette situation : « tous les articles coûtent pratiquement le même prix sauf qu’il y a quelques livres qui sont devenus rares et qui coûtent quand même chers ». Par exemple, l’’Edition ‘’Daouda’ ’orthographe- grammaire-conjugaison, qu’on ne trouve pratiquement plus sur les marchés et qui était vendu à 3500 Fcfa coûte désormais plus de 7000f Le livre de Biologie ‘’la nature et les hommes ‘’ 2nd coûtait 4000 Fcfa et ne se trouve de nos jours à moins de 10 000 Fcfa.
Pour ce parent que nous avons rencontré devant un étal, la cherté des fournitures ne doit aucunement soustraire les parents à leur responsabilité qui est de garantir une éducation de qualité à leur progéniture. Il sollicite néanmoins un accompagnement du gouvernement « l’Etat doit faire un effort pour soulager les bourses faibles et venir en aide à la population rurale. Il y a plusieurs engagements pris par l’Etat du Niger et il devait allouer 20 à 25% du budget à l’éducation pour atténuer la souffrance des parents mais très malheureusement ça ne se fait pas au Niger. Donc l’Etat doit encore faire beaucoup plus d’efforts parce que ce ne sont pas tous les parents qui ont les moyens de payer à leurs enfants les fournitures scolaires. Par le passé, nous on a étudié dans les écoles publiques, tout était à la charge de l’Etat, les cahiers, les stylos, les ardoises. »
Une époque révolue selon lui, puisque de nos jours poursuit-il, « le constat est alarmant, tu vas dans une classe sans tableau, il n’y a pas de stylos, il n’y a pas de crayons, souvent ce sont les élèves même qui cotisent pour payer la craie. Et cela ne va pas permettre au pays d’atteindre les objectifs visés et que tous les enfants aillent à l’école », déplore-t-il. L’annonce faite par le Chef de l’Etat et qui rend gratuit l’école jusqu’à l’âge de 16 ans ne pourra se faire sans les fournitures car sans ces outils indispensables, il n’y a pas d’écoles.
Vaille que vaille, les jeunes apprenants reprendront le 1er octobre prochain, le chemin des classes avec pour certains peu ou pas de fournitures. Il serait peut-être temps que les subventions par l’Etat des fournitures scolaires redeviennent réellement effectives pour que tous les élèves nigériens aient les mêmes chances de réussite.
Mina Abda (Stagiaire) pour Niameyinfo.
Kastamonu’nun Bozkurt ilçesinde yaşayan Ayşe
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