Alors qu’ils étaient attendus pour un face-à-face télévisé à l’initiative du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) qui n’a finalement pas eu lieu, c’est plutôt sur un média international, RFI que les deux candidats en course pour le fauteuil présidentiel se sont livrés à une joute verbale par interview interposé. Mahamane Ousmane et Mohamed Bazoum ne se sont pas ménagés.
Le vendredi 19 février prochain, s’achève la campagne électorale en vue du second tour de la présidentielle du 21 février 2021. Pour le moment, les candidats qualifiés, Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane poursuivent leur opération de séduction. Outre lors des meetings qu’ils multiplient à travers le pays, les deux prétendants au poste de Chef d’Etat, ne manquent aucune occasion de défendre leurs projets de société et évidemment de s’envoyer des piques par le biais des médias. Dans une entrevue accordée à un média international chacun des deux (2) challengers a fait savoir qu’ils ne doutent point de sa victoire.
En effet, les deux candidats qualifiés pour le second tour ont tous répondu de manière très ferme au micro du média international : « je vais gagner ces élections ». Arrivé deuxième au premier tour, loin derrière Mohamed Bazoum, le candidat du Parti Nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), Mahamane Ousmane ne doute pas de ses chances. « Mes chances sont énormes. À ce vote du second tour, je peux affirmer que je vais gagner » confie-t-il, tout en estimant que les 22 points d’écart entre lui et Bazoum ne sont que des chiffres bidons, « l’opposition n’était pas à la CENI. C’est pour cela que vous avez ces chiffres que j’allais dire bidons. Il y a eu plus d’un million de voix farfelues, bidons. Cette fois-ci, c’est un duel : il y a deux candidats, nous serons présents dans chacun des bureaux de vote. C’est pour cela que je vous dit sans détour que ces élections-là, je vais les gagner ».
Quant à son adversaire, Mohamed Bazoum, cet argument n’est point valable car « en effet, je l’ai entendu dire que ces chiffres étaient dus au fait que l’opposition était absente de la Céni. Je voudrais lui faire remarquer qu’il avait un représentant à la Céni. S’il est vrai que depuis toujours l’opposition avait refusé que ses cinq représentants soient présents à la Céni, il n’en demeure pas moins vrai que, lorsque tous les candidats avaient été connus et validés par la Cour constitutionnelle, chacun a désigné son représentant et donc chaque candidat dont monsieur Ousmane avait son représentant à la Céni. Il ne peut pas invoquer l’argument de leur absence à la Céni pour prétendre que les résultats étaient bidons » explique-t-il.
Pour peser dans ce « bras de fer » qui s’annonce, les deux challengers se sont entourés d’alliés, pour la plupart des es partis politiques disqualifiés pour le second tour. Bien que Mahamane Ousmane eu un certain nombre de soutiens, il n’a pas eu en revanche celui de Seyni Oumarou, le candidat du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), qui est arrivé troisième avec 9% des voix, et non plus celui de Albadé Abouba, du Mouvement patriotique pour la République (MPR), qui est arrivé quatrième avec 7% des voix. Ce qui est une déception pour le candidat du RDR Tchandji. Déçu, oui, « mais par la suite, cette déception a été effacée, parce que les consignes que les leaders de ces partis ont données sont en train d’être contestées par les militants de base, de leur propre base, qui s’organisent un peu partout dans le pays en se disant : non, nous voterons pour Mahamane Ousmane » affirme-t-il
Une affirmation qui n’a pas laissé pas indifférent le candidat du parti au pouvoir qui est remonté dans le temps pour rafraichir la mémoire à l’ancien président, Mahamane Ousmane. « Pourquoi ne le feraient-ils pas alors qu’ils l’avaient fait en 2011 ? Quand lui avait soutenu monsieur Seyni Oumarou et que Hama Amadou avait soutenu monsieur Mahamadou Issoufou, tous les électeurs de Mahamane Ousmane avaient soutenu Seyni Oumarou et ceux de Hama Amadou avait soutenu Issoufou Mahamadou. Il doit se souvenir. Donc, c’est une constante au Niger que les électeurs suivent le mot d’ordre les états-majors des partis politiques. Au demeurant, il ne peut pas invoquer une seule déclaration d’un militant quelconque des partis de monsieur Seyni Oumourou et monsieur Albadé Abouba qui pourrait apparaître comme une déclaration dissidente » rappelle-t-il.
Pour Mohamed Bazoum avec ces ralliements et son stock de voix qui est conséquent la victoire sera sienne. « C’est une élection libre et démocratique, mais statistiquement, c’est clair que je vais l’emporter, il faut un miracle pour que le contraire soit vérifié. Je vais gagner cette élection, j’ai un stock de voix qui m’appartient. J’ai des ralliements qui sont très importants. Et la tradition au Niger, c’est que les militants des partis suivent totalement les consignes des états-majors de leur formation politique. Lorsque l’on met tout ça ensemble, il est clair que je vais remporter cette élection. Inch Allah ».
Evoquant la question de ce qui le distingue de son adversaire, Mahamane Ousmane n’a pas hésité à lancer des « piques » sur les faiblesses du régime actuel. « Moi, je ne suis pas pour la continuité de la mauvaise gouvernance : la continuité de la gabegie, la continuité d’investissements inefficaces et improductifs ; je ne suis pas pour la continuité de l’absence d’éducation. C’est peut-être ma chance justement, ça a permis aux gens d’apprécier ce que veut dire consolider et avancer dans cette même lancée. Non, nous disons qu’il faut changer » lance-t-il tout en ajoutant que « si je prends la question de l’insécurité, avant l’élection de monsieur Issoufou Mahamadou, un certain nombre d’éléments constitutifs de cette insécurité, comme Boko Haram pour ne pas le citer, n’étaient pas présents sur notre territoire national. C’était plutôt chez nos voisins. Mais avec le style de gestion qu’ils ont adopté, en les défiant et en disant : « Le Niger sera le tombeau de Boko Haram » [Mahamadou Issoufou, février 2015], en posant aussi un certain nombre d’actes, finalement, nous nous sommes retrouvés dans une situation très grave où l’ensemble du pays est soumis à cette insécurité ». Mahamane Ousmane a rappelé aussi qu’il n’est pas novice dans ce domaine-là, « j’ai eu à gérer la question des différentes rébellions armées des années 1990. Maintenant aussi, j’ai des nouvelles recettes adaptées à ce nouveau contexte ».
Pour défendre sa position qui est de continuer et consolider l’œuvre du président Issoufou et du parti PNDS, Mohamed Bazoum fait remarquer dans son interview accordée au media international qu’« il n’y avait pas Boko Haram au Tchad, il n’y en avait pas davantage au Cameroun… ». Donc selon lui ce n’est pas la preuve d’un échec politique. Bazoum a insisté également sur le fait qu’il va « mettre un accent particulier pour promouvoir l’école nigérienne. Je vais promouvoir aussi la formation des jeunes et je les mettrai en situation de pouvoir avoir un boulot plus facilement ».
Pour cette dernière semaine de campagne un débat radio télévisé était en effet prévu entre les deux candidats mais Mahamane Ousmane réplique y a opposé une fin de non-recevoir : « ça ne servira à rien. Nous savons ce que Bazoum a fait, nous savons ce que Mahamane Ousmane a fait. On n’a pas besoin de débat. Les gens qui vivent la situation du Niger depuis dix ans, ils n’ont pas besoin d’un débat d’une heure ou deux entre deux personnalités pour que leur opinion soit faite. Ils sont impatients pour que leur pays puisse émerger et non pas pour consolider, renforcer et continuer, comme le dit le slogan du PNDS ».
Pour Mohamed Bazoum cette raison n’a pas à être, et c’est juste que son challenger a peur de l’affronter dans un face-à-face radiotélévisé. « C’est vrai pour tous les autres pays du monde, je pense que ce ne sont pas des arguments recevables. Monsieur Ousmane, il sait que je lui poserai une seule question qui l’embarrasserait et qui ne lui permettrait même plus de poursuivre le débat ».
En effet, pour Mohamed Bazoum même si Mahamane Ousmane gagne les élections, il sera incapable de gouverner. « Je lui demanderais : avec sept députés pour votre parti et 37 au total pour votre bloc, comment vous comptez gouverner ? Et il n’a pas envie de répondre parce qu’alors les Nigériens se rendraient compte que monsieur Ousmane, même s’il était élu, ne pourrait pas gouverner, et que le pouvoir est déjà entre nos mains à nous puisque nous avons 139 députés, c’est une majorité très large et c’est elle qui va gouverner » conclut-il.
La plus importante décision appartient aux nigériens, « un homme une voix », et ce choix se fera lors de ce second scrutin prévu pour le dimanche 21 février 2021.
Akiné Fatouma pour niameyinfo.
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