Selon certaines sources, plusieurs personnes auraient été interpellées le lundi 11 janvier 2021, par des agents de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). Parmi ces personnes il peut être cité, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso (TGI/Dosso), une greffière du même Tribunal, et un militaire. En attendant que les officiels se prononcent sur cette affaire, la situation dépasse l’entendement des Nigériens.
Cette situation si délicate et particulière reflète difficilement l’image que l’on peut avoir du corps judiciaire qui est sensé combattre ce phénomène. Comment est arrivée cette histoire ? Apparemment la gourmandise est la principale raison car, « au lieu de la détruire ou la mettre à hors d’état de nuire à la sécurité nationale, le procureur aurait trouvé un malin plaisir à se servir » déclare la source.
D’autres sources rapportent que « l’OCRTIS a mis le grappin sur ces personnes après qu’il a été découvert que le Procureur aurait vendu à plusieurs complices de la drogue (cannabis) saisie par les Forces défense et de sécurité, entreposée au niveau au niveau du Tribunal de Dosso en attendant sa destruction. Pour ce faire il (le Procureur) aurait fait appel au service d’une greffière, d’un militaire et plusieurs autres personnes» avant de souligner que « cette pratique existerait depuis belle lurette ».
A la dernière mise à jour « la greffière serait passée aux aveux et le procureur serait également attendu à Niamey où il doit s’expliquer devant les limiers de la police nationale qui auraient des charges on ne peut plus accablantes à son encontre ».
Si cette affaire qui implique un procureur se confirme, il y a lieu de « s’inquiéter pour notre sécurité nationale et pour la santé des populations. Ce serait peut-être le début du commencement d’une lutte sans merci contre les trafiquants et leurs complices à tous les niveaux ». « C’est le lieu de plaider pour que l’Etat mette à la disposition de la police nationale des moyens conséquents pour la lutte contre le trafic de drogue et les stupéfiants. Il faut également que les agents de la police soient à la hauteur de la tâche en ce sens que si un magistrat qui reçoit un traitement assez bien peut céder aux sirènes des trafiquants pour déshonorer sa robe, les policiers pourraient également glisser tant la tentation est grande. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise à tous les niveaux pour une lutte efficace contre le trafic de drogue » soulignent nos confrères de Niger inter.
Il est à noter que, le démantèlement de ce réseau intervient à quelques jours seulement de celui de plusieurs réseaux de trafiquants de drogue à Niamey et dans d’autres villes du pays.
Akiné Fatouma pour niameyinfo.
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