C’est connu, le Niger est devenu ces dernières années un pays de transit pour des milliers de jeunes africains qui en quête d’un mieux-être, tentent l’aventure européenne en passant notamment par le désert du Sahara. Face au constat que nombreux parmi ces candidats au départ sont très peu ou pas informés sur les contours et les risques liés à la migration irrégulière, l’Association Aide à l’Information Communautaire sur la Migration (AICM) a mis en branle le « Projet Migrant en Route ». L’un des axes de ce programme est la collaboration avec les médias nigériens, d’où la tenue le mardi 24 septembre dernier, d’une session d’information à leur endroit.
Ils étaient une quinzaine de journalistes des médias audiovisuels, presse écrite et presse en ligne, à avoir répondu à l’appel de l’AICM afin d’être mieux informés sur le « Projet Migrant en Route » et ainsi pouvoir mieux traiter les sujets liés à la migration en général et à celle irrégulière en particulier. En effet, l’objectif affiché par les responsables de l’association est de renforcer la collaboration avec médias nigériens afin que les migrants et potentiels migrants puissent être informés davantage sur « les risques liés à la migration irrégulière ; la vie dans les pays de destination ; les options de migration légale, les opportunités commerciales ou de formation ».
Aussi sous la houlette du responsable-pays, Moussa Aboubacar, de Guevanis Doh, en charge des Relations avec les médias, Mahamadou Madani Moussa, Responsable de l’équipe de Niamey et Yassine Mutabazi, Conseiller Bouche à Oreille, les échanges ont porté sur le projet. Ainsi, on apprend que le Projet Migrant en Route crée et met en œuvre des campagnes de communication autour de la migration irrégulière, en Afrique, en Europe, en Asie du Sud et au Moyen-Orient.
Au Niger, il est déployé à Niamey, Agadez et Zinder qui sont les zones de fortes concentrations de migrants en transit et potentiels migrants. La campagne cible les migrants particulièrement ceux issus des pays d’Afrique subsaharienne âgés de 17 à 49 ans ainsi que les femmes. A travers des consultations physiques, des appels téléphoniques et des messages relayés sur les réseaux sociaux, ces derniers sont informés sur les risques qu’ils peuvent encourir pendant le voyage, ainsi que les réalités et conditions de vie dans les pays de transit et de destination, afin qu’ils puissent connaître leurs options et prendre des décisions en toute connaissance de cause. Le Projet Migrant n’a en effet pas pour vocation d’empêcher les migrants en transit et potentiels migrants de voyager mais de fournir des informations fiables aux personnes qui sont déjà en route, ainsi qu’à ceux qui envisagent de migrer.
La rencontre avec les médias était aussi l’occasion pour l’AICM de recueillir les différentes contributions des médias sur le type de collaboration qui pourrait exister entre eux afin que les migrants soient mieux informés. Les propositions ont porté sur la tenue d’émissions télévisées et radiophoniques traitant de sujets liés à la migration ; la création d’un cadre de partenariat via lequel les médias seront mieux outillés ; de la facilitation à l’accès à l’information et à la mise à disposition de personnes ressources ou encore la redynamisation du réseau des journalistes spécialistes de la question migratoire etc…
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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