A l’occasion du Sommet de Paris pour la Paix ouvert lundi, la question de la sécurité dans la région du Sahel était au menu. Trois Chefs d’Etat de pays d’Afrique de l’ouest ont défendu lors d’une discussion publique, leur action et volonté affirmée dans le combat contre le terrorisme. Ils n’ont pas éludé les difficultés qu’ils rencontrent dans une riposte qui coûte de plus en plus chère et ne fait qu’épuiser leurs réserves financières. Mahamadou Issoufou du Niger, Idriss Déby du Tchad et Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, ont appelé la communauté internationale à s’impliquer encore plus.
Cet appel a été lancé à l’occasion du deuxième Forum de Paris sur la paix qui se tient jusqu’au jeudi 14 novembre dans la capitale française. Y prennent part une trentaine de chefs d’État et de gouvernement pour principalement évoquer la défense du multilatéralisme, et les grands défis internationaux. Concernant l’Afrique, la situation sécuritaire a été évoquée, tout particulièrement celle du Sahel. Et l’occasion était saisie par les dirigeants des trois pays de dénoncer de vive voix ces atrocités et appeler la communauté internationale qui selon eux doit jouer un rôle.
Depuis 2011 après l’effondrement du régime du guide Libyen, la montée en puissance des insurgés fait subir des grosses pertes pour les pays frontaliers parmi lesquels figure le Niger. Les pays les plus menacés par ces exactions terroristes sont le Mali, le Tchad, et le Niger qui est pris en vase clos par Boko Haram dans la partie sud Est du pays depuis presque 5 ans. Cette situation d’insécurité permanente suscite en outre des tensions locales et des violences intercommunautaires avec pour toile de fond, l’accès aux ressources.
Au-delà des actions militaires nécessaires pour contrer les groupes armés, les trois chefs d’État ont insisté sur l’importance du développement, car la pauvreté est, selon eux, le carburant du terrorisme. Le combat face à cette guerre est un combat de moyen.
« On entend souvent les critiques dire : « Le G5 Sahel n’a pas de stratégie, les chefs d’États du G5 Sahel n’ont pas de stratégie ». Nous avons une stratégie mais nous manquons de moyens pour la mettre en œuvre », affirme le président du Niger.
Malgré le déploiement de forces internationales sur le terrain, Ibrahim Boubacar Keïta affirme que le monde est sourd à leurs appels à la solidarité pour vaincre ces forces du mal. Il poursuit « Nous nous sentons comme esseulés. On nous écoute avec politesse, avec un petit sourire entendu, mais à l’arrivée il n’y a pas grand-chose. Alors qu’en face de nous, nous avons des gens déterminés qui ont des ressources dans une guerre asymétrique à laquelle nos forces ne sont pas préparées ».
Cela y va de la survie du Sahel, selon le président malien qui affirme qu’avec le peu de ressources disponibles, nos pays font de leur mieux et sont à jamais déterminés pour mener toutes les guerres contre quiconque veut instaurer une instabilité. Mais notre seule volonté ne suffit pas.
Le président tchadien Idriss Déby affirme pourtant ne pas avoir connaissance d’engagements forts de la part de leurs différents partenaires, qui puissent aller directement aux populations des zones vulnérables. En revanche, il en existe au niveau du G5 Sahel, affirme son homologue du Niger. Mais les moyens manquent, selon Mahamadou Issoufou.
Le président français, Emmanuel Macron, quant à lui n’a de cesse de réaffirmer l’engagement de la France pour l’éradication du terrorisme au Sahel, et rappelle que des mesures sont déjà prises dans ce sens.
Moustapha Danguida pour Niameyinfo.
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