Pas un jour ne passe sans qu’un nouveau drame ne soit signalé s’agissant de migration. Malgré le renforcement des contrôles et le durcissement de la législation contre les passeurs, des migrants tentent toujours au péril de leurs vies de rejoindre l’Europe en traversant le désert nigérien.
On est bien loin des chiffres records de 2017 où près de 150 000 personnes affluaient annuellement vers le désert nigérien pour rallier l’Europe via la Libye. Mais ces dernières années, le flux des migrants est toujours aussi régulier et les drames aussi. Fin juin, un groupe de 406 migrants, dont sept femmes et quatre enfants abandonné dans le désert du Sahara, a dû être secouru.
Selon des chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), désormais 10 000 migrants tentent le passage chaque année et les opérations de sauvetage ne manquent évidemment pas. Depuis avril 2016, près de 20 000 migrants ont été secouru par l’organisation, informe-t-on, soit une moyenne de sauvetage de « 1 200 migrants par mois ».
Le renforcement des contrôles et le durcissement de la loi, notamment qui rend le trafic de migrants de peines d’emprisonnement allant jusqu’à 30 ans, s’ils ont contribué à considérablement diminué le flux des migrants, n’ont pas totalement mis fin au phénomène de migration clandestine.
De plus, les candidats au départ n’en démordent pas. Pour contourner les postes de contrôles, plus nombreux et plus renforcés, les passeurs empruntent des routes de plus en plus dangereuses, loin des points d’eau, augmentant ainsi les risques de décès des migrants. Des milliers de morts sont déplorés lors de ces traversées via le désert du Sahara, mais aucune statistique n’a pu à ce jour établir leur nombre exact.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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