Lors d’un point de presse animé lundi, le Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur privé a annoncé le prix officiel du Hadj 2019. Il connait une légère hausse et est fixé à deux millions trois cents six mille francs CFA (2.306.000F).
Depuis ce 1er avril 2019, les fidèles musulmans du Niger désireux se rendre au Hadj cette année, ont une idée précise sur combien il faudra débourser. Le gouvernement après concertation avec les différents acteurs impliqués dans l’organisation, a fixé le prix du voyage saint. Celui-ci s’élève exactement à deux millions trois cents six mille francs CFA (2.306.000F). Elle connaît donc une hausse de 30.000 FCFA par rapport à l’année précédente.
Pour le Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Sadou Seydou, ce prix n’a pas été fixé au hasard et tient compte de plusieurs paramètres. Il est en effet issu des échanges au sein du comité chargé de mener la réflexion sur la structure des prix du Hadj. Celui-ci est composé des représentants du Commissariat chargé de l’Organisation du Hadj et de la Oummarah (COHO) ; des ministères de l’Intérieur ; des Transports ; du Commerce ; des représentants de la Société Civile et des agences de voyage. Ainsi la hausse de cette année est imputable à l’augmentation du billet d’avion qui est passé de 900 000 Fcfa à 930 000 Fcfa. M. Sadou précise que dans la rubrique intitulée « autres frais », il existe des charges non maitrisables. « Ces charges s’imposent à nous parce qu’elles sont détenues par les autorités saoudiennes », explique-t-il.
Le gouvernement nigérien insiste sur le respect scrupuleux de ce prix du Hadj 2019. Toutefois, les agences de voyage peuvent baisser ce prix. Mais, elles ne peuvent pas appliquer un prix au-delà de celui fixé. Le ministre du commerce a également mis l’accent sur le respect des pèlerins. Il a mis en garde les agences de voyage qui pour l’appât du gain, baissent leur prix, font souscrire un maximum de personnes et n’arrivent pas à honorer leur engagement. « Elles seront soumises à la rigueur de la loi », a prévenu, Sadou Seydou.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.