Le sommet de l’Union africaine a pris fin lundi 8 juillet à Niamey. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont officiellement lancé la zone de libre-échange continentale mais ils ont également abordé d’autres sujets, comme la lutte contre le terrorisme, le Soudan et la Libye.
Une réunion du comité de haut niveau consacrée à la Libye s’est réunie dimanche à huis clos. « C’était franc, c’était dur », décrit une source. Signe que les tensions sont palpables sur ce dossier, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’a pas pris part à cette réunion et s’est fait remplacer par son ministre des Affaires étrangères. Une absence du président en exercice de l’Union africaine qui ne passe pas inaperçue.
Moussa Faki Mahamat, lui, n’y va pas par quatre chemins : le président de la commission de l’Union africaine cible les ingérences extérieures. Or, l’Égypte est un soutien de poids du maréchal Haftar. Pour notre source, il apparaît donc clair que Le Caire ne veut pas que l’Union africaine s’occupe de ce dossier, mais pour l’UA et les dirigeants de la région, la situation en Libye est avant tout un problème africain.
L’Union africaine doit donc s’investir plus en avant dans le dossier, voilà pourquoi les dirigeants présents vont soumettre l’idée d’envoyer sur place un émissaire conjoint à l’Union africaine et aux Nations unies. Une manière aussi de signifier que Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, ne les associe pas suffisamment aux discussions.
Dans ce contexte tendu, comment sortir du chaos ? Du côté de l’institution panafricaine, on fait de l’arrêt des combats un préalable. « On ne peut rien sans un cessez-le-feu immédiat et sans condition », explique-t-on au sein de l’UA.
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