Fin de suspense au Sénégal : Macky Sall renonce à se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et à briguer un troisième mandat controversé à la tête du pays. Le chef de l’Etat en a fait l’annonce lors d’un discours ce lundi 3 juillet au soir, en direct sur la télévision publique RTS. «Ma décision, longuement et murement réfléchie, est de ne pas être candidat. Et cela, même si la Constitution m’en donne le droit», a-t-il déclaré. Alors que son principal opposant, Ousmane Sonko, avait appelé à manifester quoi qu’il arrive dans les rues du pays, cette décision pourrait apaiser la situation, alors que le climat était extrêmement tendu ses dernières semaines.
Depuis des mois, le chef de l’Etat entretenait le flou sur sa candidature, laissant les Sénégalais spéculer dans l’attente de la parole présidentielle. Flou d’autant plus paradoxal qu’il avait été élu, en 2012, après avoir dirigé un mouvement contre la candidature pour un troisième mandat de son prédécesseur, Abdoulaye Wade, au pouvoir de 2000 à 2012. « Le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders capables de pousser le pays vers l’émergence, a-t-il dit lundi soir. J’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété, ici et ailleurs, c’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat. »
Macky Sall a fait réviser la Constitution en 2016, avant d’être réélu en 2019. Celle-ci stipule que «nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs». Ses opposants estimaient donc qu’il est sur le point de finir ses deux mandats légaux. Mais ses soutiens, qui n’ont cessé de le présenter comme leur candidat en 2024, arguaient que la révision a remis les compteurs à zéro. Selon eux, le débat sur le plan juridique était tranché en sa faveur. C’était sans compter sur les considérations politiques.
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