La rencontre lundi entre les cinq chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel a été l’occasion de revenir sur la situation au Tchad.
En marge du sommet de Paris sur le financement des économies africaines qui s’ouvre ce mardi à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel ont tenu une courte réunion lundi après-midi, selon un communiqué publié par la présidence du Burkina Faso.
Le communiqué précise que les questions de sécurité, de développement et de financement ont été au centre des échanges. Outre le chef de l’Etat burkinabè, ont assisté à cette rencontre le président nigérien Mohamed Bazoum, le président mauritanien Mohamed Ould Gazouan, le président de transition du Mali Bah N’Daw et le Premier ministre du Tchad Albert Pahimi Padacké.
A l’occasion de cette rencontre, les cinq décideurs ont dégagé des positions communes sur la problématique du financement des économies africaines, en cette période de crise sécuritaire au Sahel et de pandémie de Covid-19.
« La rencontre que nous avons eue cette après-midi à été une occasion pour nous de faire le point de la situation au Tchad. Nous avons pu constater aussi que, malgré les différentes opérations communes menées sur le terrain, nous n’avons pas encore véritablement réussi à donner une grande estocade au terrorisme dans notre sous-région », a déclaré le président Kaboré à la presse.
Le président burkinabè a souligné qu’il est nécessaire de revisiter le mode opératoire du G5 Sahel afin de le rendre plus efficace.
Le G5 Sahel a été créé en 2014 dans le but de fédérer les actions de lutte contre le terrorisme dans les cinq pays qu’il regroupe, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.
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