L’ONG Aide à l’Information Communautaire (AICM) à travers le Projet Migrants en Route a réuni le samedi 15 février dernier à Niamey un groupe de migrants pour une session d’échanges sur la migration irrégulière, ses risques mais aussi les alternatives.
Pas un jour ne passe sans que les médias à travers le monde ne barrent leurs Unes d’informations liées à des drames survenus à des migrants que ce soient par voie terrestres, par la mer ou même par les airs comme le montre le cas de l’adolescent ivoirien de 14 ans, Ani Guibahi Laurent Barthélémy , décédé début janvier dans le train d’atterrissage d’un avion reliant Abidjan à Paris. A noter que dans la plupart des cas, il s’agit de migrations par voies irrégulières effectués dans des conditions démontrant que les personnes concernées disposaient de peu d’informations ou pas du tout.
C’est pour remédier à ce manque d’informations que le projet Migrants en Route a été mis en branle au Niger, connu pour être un pays de transit pour de nombreux migrants désireux de rallier l’Europe via l’Afrique. Aussi samedi dernier, c’était jour de sensibilisation entre l’équipe du projet et des dizaines de migrants, hommes femmes et enfants de diverses nationalités.
Sous la houlette de Mlle Amsatou Maigari et M.Issa Souley Ali Yerima, experts en migration locale et de plusieurs autres conseillers, les migrants ont été édifiés sur les risques que revêt une migration mal préparée. Le Projet Migrants en Route, précise-t-on, n’a nullement vocation d’empêcher les candidats au départ d’effectuer leur périple, mais il s’agit de leurs fournir les informations leur permettant de voyager dans les meilleures conditions ; de savoir à quoi s’attendre dans les pays d’accueil ou mieux de procéder par voie légale pour rallier le pays de leur choix.
Selon M.Yerima, ces sessions de sensibilisation en groupe au-delà des actions de proximité menées par les conseillers, permettent d’avoir des remontées d’information venant des migrants eux-mêmes : « quand les informations sont donnés en groupe, les migrants se sentent plus à l’aise pour s’exprimer et des relater leur vécu et leurs ressentis sur la migration », a-t-il expliqué. C’est également l’occasion de présenter à ces migrants, les alternatives légales qui s’offrent à eux et leurs permettent d’effectuer leur migration en toute sécurité. Au rang de ces alternatives, on note également des bourses d’études ; des regroupements familiaux ; des propositions de formations professionnelles, et même des retours dans leurs pays d’origine pour mieux se préparer.
Dans la dynamique de ces actions de sensibilisation, le projet Migrants en route a organisé un match de football le dimanche 16 février. Celui-ci a été précédé d’une opération de sensibilisation et a permis aux candidats au départ empreint au stress et au doute, de se défouler un tant soit peu.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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