Après le 1er tour des élections nigérienne qui se sont déroulées le 27 Décembre dernier, le Niger est dans l’attente du 2ème tour prévu le 20 février 2021. C’est à l’issue de ce scrutin que le pays connaitra sa 1ère alternance démocratique. Les structures syndicales des travailleurs du Niger CDTN et USTN estiment que le président élu fera face à de nouveaux défis, notamment ceux de la sécurité, de la pandémie de la covid-19 qui sévit encore dans le pays mais surtout ceux économiques. Les structures syndicales appellent également à la consolidation des acquis de l’organisation et à une relance de dialogue avec le futur nouveau chef de l’Etat sur les revendications des travailleurs nigériens.
La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) qui reconnait que plusieurs luttes ont eues gain de causes grâce à l’engagement des représentants, prévoit la relance du dialogue sociale avec le prochain président. Il s’agira notamment des dialogues sur les principales revendications qui sont la création d’emploi en général, le recrutement dans la fonction publique, la question des logements sociaux et l’amélioration des conditions de retraite.
Selon le secrétaire général de la CDTN,Idrissa Djibrilla « la pension, d’abord elle est dérisoire et elle est payée trimestriellement, ce qui rend misérable ces retraités de la fonction publique. Nous avons même proposé de repousser l’âge de la retraite dans la fonction publique ».
L’USTN quant à elle évoque également la question des retraites, mais aussi celles de l’extension de la protection sociale, et des logements sociaux. Elle souligne aussi un protocole d’accord comportant 29 point signé avec le gouvernement en 2018. C’est pourquoi le secrétaire général Mahaman Zama Allah explique que « moins de la moitié des 29 points contenus dans cet accord ont été réglés à ce jour ». A cet effet il estime qu’une relance de dialogue s’impose. « Depuis un certain temps, nous n’avons vraiment pas eu d’assises de négociations sincères avec le gouvernement, du fait non seulement de la pandémie, mais aussi de cette période électorale qui est venue s’inviter dans nos négociations », précise Mahaman Zama Allah.
Pour rappel, le syndicat nigérien remonte à la période coloniale et a été symbolisé par un homme comme Djibo Bakary qui est l’un des premiers dirigeants politique du pays juste avant l’indépendance en 1960. Les nécessités de la lutte pour l’indépendance avaient imposé une collusion entre partis politiques et syndicats qui constituaient des champs preux. Les dirigeants pouvaient ainsi passer de l’un à l’autre, ou mieux, exercer leurs compétences dans les deux champs.
Hamadou Moussa Fatahou pour Niameyinfo.
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