Des ennemis des cultures continuent à infecter des milliers d’hectares dans la région de Maradi, malgré les efforts fournis par la Direction Régionale de l’Agriculture.
Selon le Chef de service régional de protection des végétaux de Maradi, M. Aminou Adamou, la région connait une infestation généralisée des mineuses d’épie au niveau de tous les huit départements de la région. L’évaluation de l’étendue de ces dégâts indique que 1.500.000 hectares ont été infectés dans l’ensemble des départements de la région.
« Il y a eu des opérations de lâchée des parasitoïdes visant à remédier ce fléau. Nous avons mis en place 580 sacs de lâchée pour une couverture de 372.875 hectares » a-t-il indiqué. Toutefois, il a précisé qu’il reste encore 170 sacs en instance de réception provenant de l’ONG Sahel Bio pour compléter la quantité qu’il faut.
La persistance de ces mineuses d’épi s’explique par la faible couverture en terme de sacs de lâchée (1/3 de la superficie infectée). De plus, les opérations de lâchée se sont étalées sur trois (3) semaines, alors qu’elle devrait durer maximum une (1) semaine » a-t-il fait constater.
Ces opérations de lâchée de ces parasitoïdes, les interventions des bonnes volontés et des particuliers, n’ont pu estomper la progression des mineuses de l’épie. Les dégâts sont importants par endroit, dans d’autres, les opérations de lâchée ont bien fonctionné dans certaines localités.
Le Chef de service régional de protection des végétaux de Maradi, M. Aminou Adamou, a annoncé que d’autres ennemies de culture, tels que les insectes floricoles sur le mil au stade épiaison-floraison, un début d’apparition de sautereaux au Nord (Dakoro et Mayahi, Bermo) et au sud dans le département de Madarounfa sont déclarés. Heureusement, conclu-t-il, ces ravageurs sont sous contrôle du fait de la disponibilité des pesticides et plusieurs équipes sont à pied d’œuvre.
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