Annoncées par le Ministère nigérien des Transports le 19 juillet dernier via un communiqué, les opérations pour l’établissement ou le renouvellement du Permis de conduire biométrique ont démarré le lundi 22 juillet. Si les tous premiers usagers désireux de se mettre en règle se rendent dans les centres dédiés à cet effet, une surprise désagréable les y attend.
Le compte à rebours est lancé depuis le lundi 22 juillet. Sous peine de sanctions prévues par la loi en vigueur, les titulaires de permis de conduire toutes catégories confondues obtenu avant l’institution du biométrique disposent d’un délai de 12 mois pour le renouveler. Ils devront pour cela débourser un montant de 12000 FCFA, informe le communiqué ministériel.
Sauf que la réalité est toute autre et c’est sur les lieux, notamment le centre National de Traitement et de l’Edition du Permis de conduire Biométrique à Niamey et les directions régionales des transports, que les usagers s’en rendront compte. En lieu et place des 12000 FCFA, il leur est exigé un payement supplémentaire de 7000 FCFA soit un total de 19000 FCFA. De plus, il leur faut fournir un certificat médical, engageant ainsi d’autres frais pour son établissement. Pour ceux qui n’y était pas préparé, c’est la douche froide. En guise de justification, on leur explique que « le premier communiqué du ministère des transports n’a pas pris en compte les frais fiscaux et un deuxième communiqué tenant compte de la fiscalité sera incessamment publié ».
En attendant que le ministère des transports coordonne mieux sa communication, les usagers eux, ne décolèrent pas mais font part de leur impuissance : « Le processus est déjà lancé et nous sommes bien obligés de nous y conformer sous peine d’être sanctionnés, mais l’Etat doit améliorer sa communication dans ce genre de situation », confie un taximan désabusé.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.