La communauté internationale célèbre ce samedi 02 février 2020 la journée mondiale des zones humides. Une journée consacrée à la sensibilisation du grand public sur la protection des zones humides couplée à la commémoration de la signature de la convention de Ramsar en Iran par 175 pays le 02 février 1971.
Depuis sa signature, cette convention vise à attirer l’attention du grand public sur l’importance de la protection des zones humides dans la vie humaine, animale et végétale. Pour bien mener sa vie l’être humain a besoin de cette humidité que bon nombre de personne ignore .Et pourtant elles sont parmi les milieux les plus productifs de la planète, berceaux de la diversité biologique, elles fournissent l’eau (fleuves, des rivières, des lacs, mares et marigots) et la productivité dont des espèces innombrables de plantes et d’animaux dépendent pour leur survie. Sur plan nutritionnel les zones humides jouent d’une importante capitale. Elles permettent aux cultivateurs à bien mener leurs activités pour une production abondante grâce à leurs terres riches et fertiles ainsi qu’à plusieurs structures gouvernementales et privées d’atteindre leurs objectifs. Quant aux pêcheurs, la pratique de leur activité ne peut se faire sans une protection de ces eaux surtout pour un pays comme le Niger qui ne dispose que d’un seul cours d’eau, le fleuve Niger. Ce dernier est menacé par l’ensablement et les aléas climatiques. La sauvegarde de ces zones contribue également au secteur économique du pays. L’élevage qui est l’une des principales activités économiques génère d’importants revenus grâce à cet espace vert couvert des arbres, des herbes et arbuste. Pour ce qui est du tourisme, le Niger dispose de plusieurs sites touristiques des zones humides. Ce secteur contribue aussi au développement du pays à travers la création d’emplois aux jeunes à fin de lutter contre le chômage.
Le Niger a adhéré à la convention de Ramsar en 1987 démontrant ainsi tout son engagement à persévérer jalousement ses zones humides et à en assurer une gestion durable.
Mina Abda (stagiaire) pour niameyinfo.
