La marche pacifique que projette d’organiser le syndicat national des enseignants contractuels et fonctionnaires de l’éducation de base (SYNACEB) ce jeudi 6 février 2020 a été interdite par le président de la délégation spéciale de la ville de Niamey, Mouctar Mamoudou nous renseigne un communiqué.
Selon Mouctar Mamoudou, cette décision a été prise « pour risque de trouble à l’ordre public ». En effet, des manifestations même annoncées être pacifiques, aboutissent à des échauffourées entre manifestant et forces de l’ordre. En résultent des destructions de biens publiques, des vols, des violences ou encore des arrestations de ces manifestants. Quelque fois, des individus mal intentionnés s’infiltrent dans ces manifestations et profitent de l’occasion pour s’adonner à des actes illégaux. De nombreux risques qui selon la délégation de la ville de Niamey la contraint à ne pas autoriser la tenue de cette dernière manifestation du SYNACEB.
A travers cette sortie empêchée par les autorités, ces enseignants visent d’une part à exprimer leur mécontentement face au gouvernement pour le non-respect des engagements pris et promesses faites lors de la signature d’un accord signé le 13 décembre 2016 et d’autre part revendiquer de nouveau des meilleures conditions de vie « nous dénonçons avec force la mort programmée de l’école publique, en témoigne les multiples reformes sans formations préalables des acteurs, nous fustigeons le non-respect par le gouvernement des engagements pris par le président de la République ,notamment ceux du protocole d’accord signé le 13 décembre 2016 avec Cause-Niger/Synaceb » tel est le message qu’ont voulu faire passer ces enseignants.
Mina Abda (stagiaire) pour niameyinfo.