Clap de fin pour la 40e édition du Sabre national de lutte traditionnelle (KOKOWA 2019) qui s’est déroulée du 25 décembre au 3 janvier à l’Arène des jeux traditionnelles Naroua Sannou de Tillabéry. C’est le lutteur Abdou Kadri « Issaka Issaka » de Dosso qui a été sacré nouveau roi des arènes. Issaka Issaka a remporté la finale à l’issue du combat qui l’a opposé à Noura Hassane, lui aussi de Dosso. Il succède à Tassiou Sani de Zinder, vainqueur de la 39e édition de Zinder qui a été terrassé la veille en quart des finales.
C’est le 3e sacre de Abdou Kadri « Issaka Issaka » qui a déjà remporté la 36e et la 37e édition en 2014 et 2015.
Le nouveau champion remporte le Sabre national, un cheval harnaché ainsi qu’un chèque de 10 millions FCFA. Le vice-roi des arènes, Noura Hassane empoche un chèque de 5 millions. Peu avant la finale, s’est jouée la demi-finale entre Ibrahim Namata et Soumaila Abdou, tous également de l’écurie de Dosso. C’est Ibrahim Namata qui s’est classé à la 3e place et empoche 2.500.000FCFA. A ces cachets officiels s’ajoutent d’autres lots en espèces ou en natures offerts par des partenaires et des personnalités au champion, à ses dauphins ainsi qu’aux autres lutteurs et l’ensemble des acteurs de cette édition du sport roi au Niger. Le Conseil de l’entente a par exemple sorti le chéquier pour offrir 5 millions au champion qui a bénéfice également d’une voiture 4X4 Toyota V6 « Hareybane » de la part de la société Al Izza. Comme il est de tradition les récompenses aux lutteurs et animateurs du championnat de lutte ont afflué tout au long de la compétition. Le président de la République Issoufou Mahamadou a cette année également fait don d’une enveloppe de 42 millions FCFA qui ont été distribués ainsi qu’un lot de près de 80 tonnes en vivres. Les lutteurs, notamment les champions, s’en sont tirés également avec des billets pour le pèlerinage, des parcelles et diverses autres récompenses.
Au classement par équipes, c’est la région de Niamey qui est arrivée en première place avec 124 points, suivie par celle de Dosso et l’écurie de Maradi. Le prix « Fair play » a été décernée à Moutari Na Gwassalé de Maradi. Dans la catégorie des malvoyants, c’est le lutteur Mahamadou Issoufou de Zinder qui a été sacré champion de cette 40e édition.
Rendez-vous à Maradi pour la 41e édition
La finale s’est déroulée en présence du premier ministre, Birgi Raffini, qui a remis le sabre au vainqueur de cette 40e édition, en présence du ministre de la Jeunesse et des sports, Kassoum Moctar. Le chef du gouvernement a également profité de l’occasion pour décerner des médailles à plusieurs acteurs qui jouent un rôle crucial pour la promotion de la lutte au Niger et particulièrement l’animation et la gestion des compétitions. La finale ainsi que le couronnement du roi des arènes s’est déroulée en présence du Haut représentant du président de la République (HRPR), Seyni Oumarou, du président de l’Assemblée nationale, Ousseini Tinni, des présidents d’institutions, membres du gouvernement, députés nationaux, représentants du corps diplomatiques et des organisations internationales partenaires (CENSAD, Conseil de l’entente, CONFEJES), des responsables d’administrations publiques et d’entreprises privées partenaires de l’évènement, sport roi au Niger. Placée sous le thème : « Jeunesse-Paix et Sécurité », cette 40e édition s’est dans l’ensemble déroulée dans une belle ambiance malgré quelques couacs enregistrés lors de certaines rencontres notamment le fameux « combat truqué » entre les lutteurs de Dosso et de Tahoua. « L’objectif assigné à cette édition a été globalement atteint » s’est réjoui le ministre des Sports Kassoum Moctar lors du discours de clôture de la compétition. S’il a reconnu « des actes et comportements condamnables » qui ont émaillé cette édition, le ministre qui préside également le comité ad ’hoc de gestion de la lutte traditionnelle a souligné que ce rendez-vous annuel a répondu à son idéal de consolider l’unité nationale. Le ministre Kassoum Moctar a aussi ajouté que cette édition de Tillabéry a permis d’évaluer le nouveau code de la lutte, ce qui devrait permettre d’en améliorer certaines dispositions pour que la lutte traditionnelle retrouve toutes ses lettres de noblesse au Niger. Elle constitue en effet une identité culturelle du Niger et n’a cessé depuis des années de confirmer sa notoriété à l’international. Dans des propos liminaires, le chef du gouvernement a aussi fait cas de certaines défaillances constatées au cours de cette édition et sur lesquelles, « il faudrait être vigilants », d’après Birgi Rafini, afin que ce sport favori continue à promouvoir l’unité nationale et la cohésion sociale dans notre pays.
Le prochain rendez-vous est pris pour Maradi qui abritera la prochaine édition, la 41e du genre, en fin 2019 début 2020 à Zinder.
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