Le Réseau Africain des Femmes Leaders (RESAFEL), section de Tahoua, a célébré ce mardi 21 octobre 2025 la Journée Internationale de la Femme Rurale à Tambass, localité de la commune rurale de Badaguichiri, département d’Illela. Placée sous le haut patronage du préfet d’Illela, Abdou Issiakou, la cérémonie a rassemblé autorités administratives, leaders communautaires, partenaires et centaines de femmes.
Le thème retenu pour l’édition 2025 est : « Femme rurale pour la souveraineté alimentaire et la production locale dans le contexte de la refondation ». Dans son discours, le préfet d’Illela a rappelé que cette journée a été instituée par la résolution 62/136 de l’Assemblée générale des Nations unies, le 18 décembre 2007, afin de reconnaître le rôle central des femmes rurales dans le développement économique et social.

Il a souligné que le Niger, pays à vocation agropastorale, s’appuie fortement sur la contribution des femmes : « Elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire à travers les cultures pluviales et maraîchères ». Le préfet a salué leur résilience et rappelé les efforts des autorités pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Il a également réitéré l’appel du Président de la République à contribuer au Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie.
La présidente régionale du RESAFEL Tahoua, Hadjia Madaniya Abarchi, a rappelé que le réseau, créé en 2012, est présent dans 18 pays africains, dont le Niger. Il œuvre pour l’autonomisation économique des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre. Elle a insisté sur l’importance de renforcer l’éducation de la jeune fille afin de bâtir un avenir durable.

L’administrateur délégué de Badaguichiri, le lieutenant Souleymane Djibrilla, a salué « la femme rurale, héroïne silencieuse, gardienne des valeurs et actrice du développement ». La cérémonie a été marquée par des interventions communautaires, animations culturelles, expositions de produits locaux et collecte de fonds au profit du Fonds de solidarité.
Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo.