Dans le cadre des élections générales prévues au Niger en 2021, la confection du fichier électoral biométrique nécessitera l’intervention de 7479 agents qui seront déployer sur toute l’étendue du territoire national. Mais force est de constater que ce déploiement qui initialement prévu le 27 septembre et qui a démarré ce 1er octobre se déroule dans un cafouillage total. Pour l’heure, ce sont les premiers agents notamment les superviseurs régionaux et autres superviseurs communaux qui ont pris la direction de leurs zones d’intervention qui font face à diverses situations inconfortables.
Recrutés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), sont des milliers à avoir pris la route ce lundi pour diverses destinations en vue de l’enrôlements des citoyens sur les listes électorales. Pour ces agents, peu s’attendaient à vivre le calvaire auquel ils ont été confrontés. Déjà nombreux espéraient avant leur départ percevoir quelques pécules, pour qu’on dit « préparer leur départ », ni frais de déplacement, ni frais de route, rien ! il leur faudra se débrouiller pour se rendre sur leurs lieux d’affection. Il leur a été promis que c’est une fois arrivé à destination, qu’une certaine somme leur sera remis.
Si des bus ont été mis à leur disposition, certains, notamment ceux de Niamey, ont passé plusieurs heures voire toute la journée à attendre pour s’entendre finalement dire que le départ est reporté. Pour ceux qui ont pu être convoyés, ils ont comme qui dirait, été largués dans leurs zones. Aucun responsable de la CENI pour les accueillir et leur indiquer les dispositions à prendre en vue de leurs installations. Des agents livrés à leur propre sort dans des villes et hameaux les plus reculés où il n y’a ni parents, ni amis, ni connaissances. Certains, pour venir à bout de leurs calvaires ont dans certaines localités, avisé et informé les autorités administratives de leur triste situation, mais ces derniers ne réagissent toujours pas car la CENI a déjà signalé que les agents sont à leurs propres frais, et que le contrat qui les liait à la Commission électorale se résumait uniquement à des rémunérations mensuelles.
Ces citoyens qui n’ont eu le tort que de vouloir servir leur pays, ont été contraints de loger au sein des circonscriptions administratives à même le sol en attendant une solution qui n’est pas prête de venir.
C’est ici le lieu d’interpeller les responsables de la CENI et par-delà, les plus hautes autorités du pays, afin que ces opérations d’enrôlement biométriques qui se révèlent cruciales dans le processus électoral en cours, se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Sachant qu’un ventre affamé et dépourvu d’un toit, ne saurait fournir un travail qualitatif, on ne peut qu’espérer une prise en compte de la situation par les autorités compétentes.
Almoustapha Danguida pour Niameyinfo.
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