Le Programme de Développement des Nations Unies (PNUD) a publié ce lundi 09 décembre son rapport 2019 sur l’Indice de Développement Humain (IDH) des pays en 2018.
Créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement, l’Indice de Développement Humain est un indice statistique qui évalue le niveau de développement humain dans un pays.
Plusieurs générations d’indicateurs, de plus en plus riches, se sont donc succédés : Le niveau de vie mesuré par le produit par habitant (PIB/tête) est le plus connu. La Banque mondiale dresse une typologie des pays à partir de cet indicateur (pays à faible revenu, pays à revenu intermédiaire, pays à revenu élevé). Ce rapport intègre notamment des indicateurs sur la lutte contre les inégalités, les discriminations basées sur le sexe, ou encore la lutte contre la pauvreté.
L’IDH est calculé en fonction des données officielles fournies par les Etats. Il prend en compte la durée de la vie et la santé, l’accès au savoir et les standards de vie acceptables.
Selon ce rapport et le classement établi par l’UNDP, la Norvège arrive en tête avec un indice IDH à 0,954. Elle est suivie par la Suisse avec 0,946, puis l’Irlande (0,942), l’Allemagne et Hong Kong (0,939).
Comme d’habitude, le Niger est encore dernier cette année, 189ème sur 189 pays. En bas du classement, se trouvent également des pays de la sous-région comme le Tchad (187ème), le Mali (184ème), le Burkina Faso (182ème), la Guinée (174ème) ou encore la Gambie (174ème).
Selon le PNUD, les inégalités sociales ne favorisent pas l’amélioration des conditions de vie de la majorité des peuples. Et d’autres facteurs ont été prises en compte, notamment dans l’enseignement supérieur et l’accès au haut débit, devenus essentiels pour se faire une place dans la société moderne, les changements climatiques, les inégalités de genre et les conflits violents comme des facteurs freinant l’émergence d’une société juste et équitable.
Almoustapha Danguida pour Niameyinfo.