Dogondoutchi communauté urbaine de la région de Dosso située à environ 300 km à l’Est de Niamey, a connu une effervescence particulière le samedi 13 avril dernier. L’intronisation du 33ème Chef de Canton de l’Arewa, El Hadj Amadou Sabo Bozari.
La cérémonie s’y est déroulée en présence des Chefs traditionnels venus de tous les confins du Niger mais aussi du Bénin et du Nigeria. Des députés nationaux, des membres du gouvernement, des représentants des corps diplomatiques et institutions républicaines, des élus locaux de la région et de plusieurs autres invités, ont également fait le déplacement de Dogondoutchi pour l’occasion.
Quatre ans après le décès du précédent Chef de canton, Amadou Gaoh, le 31 octobre 2015, la Région de l’Arewa a porté un nouveau chef sur son trône. El Hadj Amadou Sabo Bozari, c’est son nom, sera la 33ème autorité coutumière de la localité. Il a été désigné Chef canton de l’Arewa au terme d’une élection qui s’est déroulée le 28 juillet 2018. Le samedi, il a reçu le cachet officiel de ses nouvelles fonctions via une allocution prononcée par le Gouverneur de la région de Dosso, Moussa Ousmane. Ce dernier a souhaité plein succès au nouveau Serkin Arewa dans ses nouvelles fonctions, et l’a assuré par la, même occasion de l’entière disponibilité à, lui apporter le soutien nécessaire dans l’accomplissement de sa mission.
Tour à tour, M. Aboubacar Sanda Oumarou, le représentant de l’Association des chefs Traditionnels du Niger (ACTN) et les représentants des sultanats de Sarkin Musulmi, de Dawra, et de Birnin Kebbi, ont pris la parole pour adresser leurs vives salutations prodiguer d’utiles conseils au nouveau chef.
La Cour de El Hadj Amadou Sabo Bozari est composée de 54 membres dont deux femmes. Son quotidien désormais sera de maintenir l’ordre public en fonction de la limite territoriale du canton ; il a aussi le devoir de transmettre les instructions écrites ou orales reçues par ses supérieurs hiérarchiques et rendre compte à ces derniers de tous ce qui touche à la vie administrative du canton ; de veiller à la protection des droits et liberté individuels des citoyens et de la communauté en charge ; de sauvegarder l’harmonie et la cohésion sociale de la communauté ; aux respects de la tolérance religieuse et pratiques coutumières.
Waliyullah T. pour Niameyinfo.