Avec un taux de pénétration de 1% en Afrique malgré son importante contribution au développement du secteur privé et à la stabilité économique des pays dans lesquels elle est pratiquée, la finance islamique mérite d’être mieux connue. C’est à cet effet qu’une conférence publique s’est tenue le samedi 07 août dernier au Centre Culturel Amir Sultan de Niamey à l’initiative de la Banque Islamique du Niger (BIN). Ayant pour thème : « L’importance de la finance islamique dans la vie du musulman », cette rencontre d’échanges avait en outre pour finalité de mieux faire connaître les différentes services et produits de la BIN à ses clients et au grand public.
Qu’est-ce que la finance islamique ? quels en sont les avantages pour les avantages pour les fidèles musulmans ? qui peut souscrire aux produits de la Banque islamique du Niger et quelles en sont les spécificités ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ont répondu, M. Alioune Traoré, Directeur Général pour intérim de la BIN et Cheikh Boureima Abdou Daouda, Imam à la Grande Mosquée de Niamey et spécialiste de la Finance islamique, les principaux intervenants, de la Conférence publique dédiée à la finance islamique le samedi dernier.
Dans un premier temps, le M. Alioune Traoré a tenu à présenter l’institution qu’il dirige. On apprend donc que la Banque Islamique du Niger a vu le jour en 1983, et qu’elle compte à ce jour quatorze (14) agences à travers le pays dont six 6 dans la capitale nigérienne. Le DG de la BIN a insisté sur la conformité aux principes et règles charaïques de ses services et produits dont les plus connus sont : « la moudharaba ; la Mourahaba ; le Tawfir et le Wakala ».
En effet selon l’exposé du Cheikh Boureima Abdou Daouda, la Finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la Charia. Elle s’appuie sur trois principes fondamentaux. Le premier principe est l’interdiction du riba, du gharar et du maysir qui sont respectivement le taux d’intérêt, l’incertitude et la spéculation. Il est impossible de recourir au taux d’intérêt, toute incertitude dans un contrat est proscrite, et il est interdit de spéculer. Il est enfin interdit de financer les activités considérées illicites (haram) par la Charia (l’alcool, l’industrie du jeu, la pornographie, etc.). Le second principe fondamental est le principe du partage des pertes et des profits entre les contractants. Le lien entre la finance et l’économie réelle est le troisième principe fondamental. Tout actif financier doit ainsi être adossé à un actif tangible. Aussi, le conférencier a exhorté tout musulman désireux de se conformer aux prescriptions religieuses d’adhérer à la finance islamique.
Dans cette optique, le Directeur Général de BIN, Alioune Traoré a indiqué que l’un des prochains chantiers de son institution est l’amélioration du taux de conformité de ses opérations qui est à ce jour de 79% pour les produits de financements et 88% pour les produits de dépôts. Une plus grande ouverture à la digitalisation qui pour l’heure se résume au SMS Banking et à l’Internet Banking ; la modernisation et l’élargissement de son réseau de distribution et le développement des autres produits de la finance islamique, sont également dans l’agenda de la BIN.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.
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