Un atelier de deux jours a débuté lundi 21 avril dans la capitale burkinabè, rassemblant les experts des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : le Burkina Faso, le Niger et le Mali. Cette rencontre vise à finaliser la mise en place d’une radio régionale, un projet initié depuis plusieurs mois dans le but de renforcer la communication et la cohésion au sein de cet espace commun.
À l’ouverture des travaux, Christian Ouattara, directeur de cabinet du ministre de la Communication, a souligné l’importance de ce média naissant. Selon lui, la radio devra offrir une « alternative aux narratifs étrangers » en proposant aux populations des informations fiables et de qualité, mais aussi en les aidant à mieux comprendre les enjeux auxquels elles sont confrontées.
« Ce média ne sera pas seulement un canal d’information, mais un outil de mobilisation pour que les populations deviennent actrices de leur développement », a-t-il ajouté, insistant sur le rôle central que jouera cette radio dans la construction d’une identité et d’une solidarité régionales.
L’atelier en cours à Ouagadougou s’inscrit dans la continuité du travail initié par un groupe spécialisé au Burkina Faso. Il devrait déboucher très prochainement sur une feuille de route claire et précise définissant les étapes de lancement de la radio, un projet stratégique pour renforcer la voix du Sahel sur la scène médiatique internationale.
Ce projet de radio régionale de l’AES apparaît ainsi comme une réponse aux besoins d’une meilleure information locale et d’une représentation authentique des réalités sahéliennes, dans un contexte où la communication joue un rôle clé dans la stabilité et le développement.
Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo