Le processus d’institutionnalisation de l’Alliance des États du Sahel (AES) franchit une nouvelle étape. Le président du Conseil Consultatif de la Refondation du Niger, l’honorable Dr Mamoudou Harouna Djingarey, et le Président du Conseil National de la Transition du Mali, le Général Malick Diaw, sont arrivés ce mercredi à Ouagadougou. Ils y rejoindront le Président de l’Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso, Dr Ousmane Bougouma, pour une réunion prévue les 18 et 19 septembre.
L’objectif de ces assises est d’examiner et d’harmoniser les avant-projets de textes relatifs aux sessions confédérales des parlements de l’AES. Selon Dr Djingarey, le traité constitutif de l’alliance nécessitait un texte additionnel pour poser les bases d’un parlement commun. Des techniciens ont déjà travaillé sur un projet de traité et un règlement intérieur. La mission des trois présidents de parlement sera de finaliser ces documents avant leur soumission aux chefs d’États pour adoption.

L’enjeu est crucial, estime le responsable nigérien, car la mise en place de ce parlement permettra de donner une voix institutionnelle aux populations sahéliennes, insistant sur le rôle que cette structure pourra jouer dans la lutte contre le terrorisme et dans la définition des bases du développement régional.

De son côté, le général Malick Diaw a salué « la clairvoyance » des dirigeants des trois pays membres de l’AES. Pour lui, la création d’un parlement confédéral marque « un tournant majeur ».
Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo.