A l’issue des élections locales du 13 Décembre 2020 au Niger, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) TARAYYA, au pouvoir depuis 2011 au Niger, a remporté 1799 sièges de conseillers municipaux sur 4246 sièges attribués dans les 266 communes du pays. Selon les résultats provisoires publiés mardi par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Les Nigériens et Nigériennes en âge de voter étaient sortis le 13 décembre dernier pour le choix des conseillers qui les représenteront à la tête des collectivités décentralisées. Ces élections locales, repoussées à plusieurs reprises depuis 2011, précèdent le scrutin présidentiel dont le 1er tour couplé aux élections législatives est prévu le 27 décembre prochain. La CENI a livré des résultats en nombre total de sièges au niveau national, sans préciser les résultats ville par ville. Aussi l’institution n’a pas donné de résultats pour les élections régionales, tenues le même jour que les municipales.
Ainsi le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) du défunt président Mamadou Tandja, dirigé par Seini Oumarou vient loin derrière le parti au pouvoir en obtenant 358 sièges. Ensuite le parti de l’ancien ministre de l’Agriculture Albadé Abouba, Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya, qui se retrouve avec 356 sièges. Et enfin le Mouvement Démocratique Nigérien (Moden FA Lumana) de l’ex-premier ministre Hama Amadou, qui est considéré comme chef du file de l’opposition, qui obtient 268 sièges.
Parmi les autres partis, le Mouvement Patriotique Nigérien (MPN, opposition) de l’ex-chef de la diplomatie Ibrahim Yacouba a décroché 151 sièges, le parti Paix Justice Progrès (PJP, indépendant) de l’ex-chef de la junte, le général Salou Djibo, a remporté 146 sièges, et le Rassemblement démocratique et républicain (RDR, opposition) de l’ancien président Mahamane Ousmane 139 sièges.
Il est à noter que de nombreux électeurs vivant dans des zones affectées par les attaques djihadistes qui frappent depuis 2015 l’Ouest et le Sud-Est du pays n’ont pas pu être enregistrés, selon la CENI. Aussi pendant la période d’enrôlement des matériels de l’institution ont été saisis par des bandits armés. A cela s’ajoute la situation covid-19 qui n’a pas permis l’enrôlement des nigériens de la diaspora. La pandémie n’a pas permis la tenue des votes pour ces nigériens à l’extérieur en nombre important.
Pour la première alternance démocratique, trente candidats sont en lice, dont Mohamed Bazoum, dauphin désigné du président. Cette présidentielle, toute première de l’histoire du Niger. Pour rappel, l’ancien premier ministre et ancien président du Parlement Hama Amadou, 70 ans, considéré comme un sérieux challenger aux élections a été écarté de la course par la haute juridiction en raison de sa condamnation en 2017 à un an de prison qui résulte de son implication dans une affaire de trafic de bébés. Il a finalement décidé d’apporter son soutien à la candidature de l’ancien président, Mahamane Ousmane.
Hamadou Moussa Fatahou pour Niameyinfo.
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