Plus que quelques jours avant la rentrée scolaire 2020-2021, prévue pour le 15 octobre prochain. Si pour la plupart des élèves, c’est l’occasion d’arborer de nouvelles tenues scolaires et d’avoir des fournitures neuves ou encore, un moment de retrouvaille avec leurs camarades, pour les parents, c’est un véritable casse-tête. La raison : la cherté des frais de scolarité qui à chaque rentrée connaissent une augmentation inexpliquée. A ce rythme, l’éducation qui est un droit fondamental et le soubassement du développement d’une Nation, risque d’être inaccessible à certaines couches de la population.
Bien que les frais de scolarité soient gratuits dans les établissements publics au Niger, les nombreux maux qui minent ce secteur notamment les effectifs pléthoriques dans les salles de classe, le peu de suivi des élèves, ont contraint de nombreux parents à opter pour les établissements d’enseignements privés. Mais c’est là où le bât blesse. Désormais, ce n’est plus à qui veut inscrire son enfant mais qui peut. Les frais de scolarité connaissent chaque année des augmentations auxquelles les parents ne s’attendent pas. Pourtant, à la création de ces écoles, pour attirer foule, le tarif des frais de scolarité est abordable. Il suffit de quelques années d’existences pour que l’addition commence à être salée. Se prévalant d’une certaine ancienneté ou expérience, les fondateurs de ces établissements rehaussent abusivement les frais d’inscription.
Il faut savoir que la prolifération des écoles privées donne lieu à une rude concurrence entre elles. Aussi pour se démarquer de leurs concurrents, certains établissements misent sur les infrastructures, rénovant à tout va, et pour certains se doter des équipements à la pointe de la technologie. Ce qui a un coût qu’il va falloir répercuter sur les frais de scolarité et ce sont les parents qui passent à la caisse. Plus l’établissement a un aspect extérieur attrayant, plus il est cher.
Si seulement la qualité de l’enseignement suivait…
C’est en effet le paradoxe dans le milieu éducatif nigérien. La prolifération des établissements scolaires ne rime pas forcément avec la qualité des enseignements transmis aux apprenants. Si certaines écoles étaient des références en matière de la qualité de leur enseignement, ce qui justifiait leur cherté, force est de constater qu’au fil des ans, le niveau a fortement baissé. En témoignent, les résultats en demi-teinte lors des différents examens ces dernières années.
Pour ne rien arranger, le secteur des écoles privées semblent abandonner aux mains de leurs fondateurs qui y font la loi. Les autorités en charge de l’éducation semblent avoir baissé les bras face à l’anarchie qui y prévaut.
Auparavant, à la veille de chaque rentrée scolaire, les autorités de tutelle et les fondateurs des écoles se réunissaient pour statuer sur les frais de scolarité. A l’époque, les établissements n’étaient pas aussi en nombre et l’Etat leur accordait des subventions. Ce n’est plus la même formule depuis la libéralisation du secteur de l’enseignement. Depuis, l’Etat ne fixe plus les frais de scolarité. C’est désormais la prérogative des fondateurs et comme on le constate c’est un véritable désordre qui est instauré chacun fixant ou augmentant les frais de scolarité au gré de son humeur.
Si tant est qu’on voudrait que l’école soit un outil de développement, il importe que l’Etat reprenne la situation en main. Il s’agira notamment de procéder à la régulation des frais de scolarité ainsi qu’au suivi des programmes scolaires et de la qualité des enseignements tant dans l’école publique que privée. Eu égard au nombre de ces établissements privés à Niamey, l’évolution du niveau scolaire des élèves nigériens doit être le bréviaire de ces derniers pour une évolution effective de la jeunesse et ainsi permettre la marche vers le développement du pays en général.
Notons que les parents qui contre vents et marées, s’efforcent pour offrir le meilleur à leurs enfants doivent y trouver leur compte. L’adéquation entre la cherté des frais de scolarité et la qualité de l’enseignement doit être au rendez-vous.
Hamadou Moussa Fatahou pour Niameyinfo
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