Dans la droite ligne de ces actions humanitaires, le Fonds des Nations Unies pour les enfants (UNICEF) entend protéger 5 millions d’enfants au sahel. Ce sont les enfants menacés par les attaques terroristes dans le sahel qui ont été ciblés par ladite structure au titre de l’année 2020 a déclaré dans un communiqué Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEEF pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
Le Sahel est devenu un champ d’échange des tirs entre les terroristes et les forces de sécurité. Particulièrement le Niger, est l’une des zones les plus exposées par ces attaques terroristes qui, quand elles surviennent ni les forces de sécurité, ni les civils ne sont protégés. Dans cette situation d’insécurité, plusieurs enfants sont tués, déplacés ou privés de leurs droits les plus fondamentaux dont celui à l’éducation. Rien qu’en décembre 2019 dernier, le Ministre de l’Enseignement Primaire de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues Nationales et de l’Education M. Daouda Mamadou Marthé a ordonné la fermeture de plusieurs écoles dans les localités d’Abala, Ayerou, Torodi, Makalondi, Jagourou dans la région de Tillabéri. Cette décision a été prise par les autorités nigériennes pour des raisons sécuritaires car ces écoles étaient sous menaces terroristes.
C’est pourquoi le Fonds des Nations Unies pour les enfants (UNICEF) a décidé de protéger 5 millions d’enfants au Sahel menacé par ces attaques « Lorsque nous examinons la situation dans le centre du sahel, nous ne pouvons-nous empêcher d’être frappés par l’ampleur de la violence à laquelle les enfants sont confronté. Ils sont tués, mutilés et abusés sexuellement et des centaines de milliers d’entre eux ont vécu des expériences traumatisées » a déclaré la Directrice régionale de l’UNICEEF pour l’Afrique de l’Ouest et centrale.
« Les enfants touchés par la violence dans le centre du sahel ont un besoin urgent de protection et de soutiens » poursuit-elle avant de lancer un appel aux gouvernements, aux forces armées, aux groupes armés non étatiques, aux autres parties au conflit de mettre fin à ce fléau.
Mina Abda (stagiaire) pour niameyinfo.
