De tout temps, l’image de Niamey et de certaines villes du pays est associée à celle de la mendicité. Ses principaux acteurs, visibles à tous les coins de rues, de jeunes enfants voire très jeunes, communément appelés « Talibés » mais aussi des adultes très souvent souffrant d’un handicap, qui s’en servent comme d’un prétexte pour s’adonner à cette pratique. Le phénomène a pris une telle ampleur que les autorités municipales, ont, en avril 2019, sorti un arrêté interdisant la mendicité à certains endroits de la capitale nigérienne. Mais certains malgré leur handicap, n’ont pas attendu cette interdiction pour se prendre en main et se lancer dans des activités génératrices de revenus. Niameyinfo est allé à la rencontre de certains d’entre eux, qui ont intégré un centre de formation professionnelle
Ces dernières années, le phénomène de la mendicité a pris une ampleur considérable dans la ville de Niamey. Cette pratique qui consiste de vivre matériellement d’aumônes, de l’argent ou de la nourriture donnée par la charité connu chez les personnes handicapées est devenue de nos jours une source de revenus des personnes bien portantes qui jouissent de toutes les facultés physiques et mentales. Ces femmes, hommes, petites filles et garçons sont observables jours et nuits dans les rues, les places publiques et grands carrefours de la capitale ou groupés autour des véhicules dès que l’occasion s’en présente.
Pourtant, certaines personnes souffrant de handicap n’en n’ont pas fait une fatalité et ont décidé de s’auto-suffire. C’est le cas de Soumaila Guiwa, un handicapé moteur qui a intégré un atelier de formation mis en place à la l’initiative de Handicap International et de la Mairie de la commune I de Niamey : « après avoir été formés, nous fabriquons des chaises et ballons et nous les vendons pour lutter contre la mendicité qui est de nos jours pratiquée par des personnes bien portantes, ce qui est mal vu par la société » a-t-il confié au micro de Niameyinfo.
Pour l’heure, ils ne sont que six (6) à avoir intégré le centre de formation, mais visiblement ses portes sont toujours ouvertes aussi bien aux personnes vivant avec un handicap qu’aux personnes n’en souffrant d’aucun : « C’est un financement qui nous a été fait par Handicap International et la Mairie de la commune I de Niamey. Pour que les autres puissent en bénéficier, pendant les rencontres, nous mobilisons même les personnes bien portantes surtout les jeunes qui ne sont pas scolarisés à venir apprendre ce métier » poursuit-il.
Rappelons que malgré un arrêté d’interdiction émis par les autorités la ville de Niamey agrémenté d’une sanction de 6 mois à un an d’emprisonnement pour les mendiants récalcitrants, force est de constater que cette pratique perdure si ce n’est qu’elle s’amplifie. Vivement que des initiatives et des projets à l’instar de celui du centre de formation voient le jour pour remédier à cela
Mina Abda (stagiaire) pour Niameyinfo.
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