A l’occasion de la Journée de la jeune fille célébrée le 11 octobre de chaque année, couplée à la célébration des 30 ans de la Convention relative aux droits des enfants, la Maison de la Presse en partenariat avec Plan Niger a organisé hier dans l’après-midi du 20 novembre 2019, une rencontre d’échanges autour du thème : « Représentation de la jeune fille dans les médias. Défis et Perspectives »
L’objectif de l’activité était de contribuer à la promotion de l’image de la femme à travers les médias mais aussi la protection des droits des enfants à travers des sujets de formation et d’information. Une session d’échanges a été animée à cet effet par des panelistes invités, des professionnels engagés dans le domaine de la promotion de l’image de la femme et des droits de l’enfant.
Victimes de discriminations, nombreuses étaient les femmes journalistes et étudiantes à l’IFTIC qui ont effectué le déplacement pour plaider en faveur de la promotion des droits de la femme dans les médias qu’elles estiment lésées dans le traitement de l’information.
« L’image que l’on donne des femmes dans les médias est souvent celle des objets sexuels, de tentatrices, de mères ou d’épouses. Lorsqu’ils ont besoin des experts sur un sujet, les journaux, radios ou chaines de télévision sont moins susceptibles de faire appel à une femme ». disait Maimouna Diado Amadou, rédactrice en chef du groupe de presse Tambara et paneliste principale de la conférence.
Plusieurs points ont été évoqués le long du débat entre les participants, parmi lesquels se trouvaient des femmes journalistes qui ont déjà eu un parcours exceptionnel et sont maintenant une source d’inspiration pour les filles qui aspirent à embrasser le métier. C’était un cadre qui consiste non seulement à adopter et exécuter des politiques sur la parité des sexes dans les médias mais aussi soutenir les femmes en leur proposant des formations et en améliorant leur visibilité.
Le président de la Maison de la Presse dans son allocution de lancement de la conférence débat à souligner que « cette rencontre nous permettra d’échanger mais aussi s’engager sur une meilleure voie pour contribuer tous à l’amélioration de l’image de la femme dans les médias ».
Les femmes sont peu nombreuses sur le terrain de la presse nigérienne, et s’estiment négligées dans les prestations de services Elles ont toutes évoqué des faits et des expériences vécues dans leurs parcours tout en exhortant l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias (ONIMED) d’amplifier le suivi des médias et les conditions de travail de la femme journaliste.
Almoustapha Danguida pour Niameyinfo.