Pas de répit dans le bras de fer qui met aux prises les enseignants chercheurs du Niger et le Gouvernement. Un nouveau palier vient d’être franchi. Le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) a lancé ce lundi, un mot d’ordre de grève de cinq (5) jours.
Comme annoncé le Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS), ne compte pas reculer tant que ses revendications ne seront pas prises en compte. Ce lundi, après l’expiration d’un préavis de grève déposé le 15 mars dernier, il appelle ses membres à un débrayage de cinq jours. Les principales revendications du syndicat d’enseignants portent sur la poursuite du processus électoral à l’Université Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi (UDDM) ; le retrait pur et simple du projet de loi portant modification de l’ordonnance portant régime des Etablissements Publics à caractère scientifique, culturel, et Technique, le règlement des arriérés de tous les droits statutaires en souffrance dans les Universités publiques du Niger. Le Bureau Exécutif National du SNECS annonce déjà que ce mot d’ordre de grève est reconductible en cas de non satisfaction et invite ses membres à rester mobilisés.
Ces derniers doivent à cet effet, suspendre toutes les activités académiques et pédagogiques ; considérés que les semestres S1, S3 et S5 sont déjà réalisés ; surseoir à tout rattrapage des cours, TD, TP, délibérations, soutenances, encadrements sur lesquels des retenues sur salaire ont été opérées pour fait de grève ; n’exécuter aucune activité académique les samedis et dimanches, jours fériés, arrêter les missions d’enseignement.
Le SNECS indique qu’il reste ouvert au dialogue et rend le gouvernement responsable des conséquences graves de la déstabilisation des activités académiques et pédagogiques dans les Universités publiques du Niger.
Waliyullah Tajudeen pour Niameyinfo.