Les agents de santé du Niger ont à nouveau tiré la sonnette d’alarme sur leurs conditions de vie et de travail. Ils ont les jeudi et vendredi, observé un débrayage pour se rappeler aux souvenirs des autorités de Niamey.
A l’appel des deux principaux syndicats du secteur à savoir, le Syndicat des pharmaciens, médecins, chirurgiens et dentistes (SYMPHAMED) et le Syndicat unique des agents de la santé et de l’action sociale (SUSAS), les praticiens hospitaliers ont pendant 48 heures, observé une grève assortie d’un service minimum. Un mouvement d’humeur qui le jeudi a fait tourner au ralenti les activités dans les différents centres de santé à Niamey.
Cette énième grève est selon eux, motivée par l’indifférence des autorités en charge du secteur. Les grévistes réclament notamment le paiement des arriérés de trois années de bourses et des frais d’inscriptions de leurs camarades en formation à l’extérieur et le recrutement massif d’agents de santé. Le manque et dans certains cas, l’absence d’agents de santé qualifiés, sont criards dans de nombreuses localités à travers le pays.
Le SYMPHAMED et le SUSAS, indiquent que ces deux derniers jours de grève ne sont qu’un coup de semonce. Les deux syndicats laissent entendre que si le mutisme de l’Etat se poursuivait, ils appelleraient à une grève sèche voire un débrayage illimité.
Waliyullah.T. pour Niameyinfo.