L’organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ONU-FEMMES a organisé un atelier de formation sur la prise en compte du genre dans la planification humanitaire au Niger, ce mardi 11 février 2020 à Niamey. C’est avec l’appui des acteurs des organisations nationales et internationales et des agents qui interviennent au quotidien auprès des réfugiés et des populations déplacées ou affectées par des crises humanitaires.
Durant deux jours, ce présent atelier constituera un cadre d’échange, de partage et de renforcement des capacités de l’ensemble des acteurs humanitaires afin de promouvoir l’autonomisation du genre et la prise en compte de leur besoin dans la réponse humanitaire.
« Il s’agit surtout de renforcer des capacités de l’ensemble des acteurs humanitaires y compris des agents du système des nations unies dans le cadre de la prise en compte des besoins des femmes dans la réponse humanitaire .Quand on parle de réponse humanitaire, c’est surtout les genres diagnostics ,des analyses des besoins et surtout les interventions structurées pour savoir qu’est-ce qui de façon spécifique doit aux femmes mais surtout de nous assurer dans le cas de suivis que l’impact de ces réponses humanitaires ont effet positif sur la situation des femmes qui sont durablement affectées sur un point de situation humanitaire .Je pense que si vous prenez le constat la plupart des situations des contextes humanitaires vous allez trouver que ça soit dans le camps des refugiés comme dans le camp des déplacés que les femmes sont majoritaires, ça veut dire que chaque fois qu’il faut définir les réponses humanitaires il faudrait vraiment s’assurer que les femmes sont ciblées, qu’elles ont des réponses et surtout que les interventions leurs favorisent leur épanouissement et leur développement » souligne Adama Moussa, représentant du Bureau ONU-FEMMES au Niger.
Selon Adama Moussa, cet atelier de formation, aura plus d’impact sur la théorie mais surtout sur la pratique. C’est pourquoi à la sortie de la formation, il est attendu des participants des résultants prouvant leur intervention sur le terrain « c’est vraiment un atelier qui va toucher à la fois les aspects théoriques mais surtout les aspects pratiques parce que la plupart de ceux que nous avons dans la salle sont des praticiens du développement, ça veut dire que des gens qui interviennent au quotidien, c’est pour échanger connaitre un peu les défis qu’ils ont dans le cadre de leur travail au quotidien afin de les outiller pour avoir des outils pratique pour mieux exercer leur travail. Ce que nous attendons c’est une amélioré dans l’intervention sur le terrain je pense qu’ils font déjà beaucoup mais comment faire en sorte que les réponses puissent véritablement améliorer la situation des conditions des femmes, nous attendons qu’ils mettent en pratique les connaissances apprises, qu’ils nous disent quelles sont les expériences qui marchent et commencent à tout mettre à l’échelle ce qui marche et lieder aussi ce celles qui ne marchent pas » précise le représentant du Bureau ONU-FEMMES au Niger.
Mina Abda (stagiaire) pour niameyinfo.