Le Musée National Boubou Hama et le Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch de Niamey servent de cadres pour accueillir l’exposition « Photo souvenir » de Philippe Koudjina (1940-2014). Avec pour objectif « faire revivre dans toute l’énergie de sa jeunesse et la justesse de son œil et faire numériser ses œuvres», la grande exposition du photographe des nuits à Niamey, se tiendra du 22 octobre au 30 décembre 2020.
Philipe Koudjina Ayi a 20 ans lorsqu’il débarque à Niamey. Il est resté dans la mémoire comme le photographe vedette des nuits de Niamey, bercées par le swing des indépendances, prêtant la même attention complice à ses voisins de quartier qu’à la star de passage. En 1963, il crée son premier studio photo, appelé « Photo-souvenir », et, qui donne son titre à cette exposition. Les œuvres de ce photographe prolifique disparu en 2014 au Niger, témoignent d’un passé presque irréel des années folles de l’indépendance. Les commissaires d’exposition, notamment Mme Olivia Marsaud, Mme Erika Nims, M. Aliou Ousseini et M. Loïc Quentin, ont scanné et retouché les négatifs, les contrastes ont notamment été retravaillés, puis des impressions ont été effectuées en formats carrés de 110, 50 et 30 centimètres de côté. Pour être fidèle à l’esprit de ces photographies et faire revivre leur époque.
Cette exposition donne à voir une montagne de clichés déjà connus, mais aussi beaucoup d’inédits sont présentées, issues du fonds constitué par son ami Loïc Quentin. Elle présente 126 de ses photographies au public, à côté de 20 photos issues du fonds de la Revue noire. Toutes ces œuvres sont en noir et blanc et datent des années Diori (1960-1974). « C’est la plus grande exposition jamais consacrée à Philippe Koudjina, qui représente un patrimoine culturel et une mémoire du Niger exceptionnels. Et c’est bien que cette exposition soit présentée à Niamey, là où Philippe a fait ses photos », se réjouit Loïc Quentin. Il est à noter que cette exposition témoigne du formidable essor de la capitale avec des images du château d’eau en travaux, du premier supermarché ou du premier bâtiment élevé de la ville, l’immeuble El Nasr.
Pour sa part Olivia Marsaud, a indiqué que l’objectif de cette exposition « est également de faire en sorte que le travail de Philippe Koudjina puisse être numérisé, diffusé et connu. En effet, il y’a un certain nombre de négatifs qui n’ont jamais été numérisé, et n’ont jamais été montrés. Le point le plus important de cette exposition est qu’elle montre des photos inédites. Il y a à peu près 80 photos qui n’avaient jamais été montrées. C’est pour cela qu’on a appelé aussi cette exposition rétrospective parce qu’elle balaye un grand champ du travail de Philippe principalement dans les années 60 et 70 ».
Koudjina est incontestablement le photographe d’une époque prospère et multiculturelle, ses très beaux clichés en témoignent. En visitant cette exposition, le public découvre une aventure humaine et esthétique profondément émouvante d’un artiste généreux et sensible qui a connu une fin douloureuse dans le dénuement et la maladie. Le public prend également la mesure de la richesse du patrimoine culturel nigérien qu’il faut impérativement conserver, faire vivre, mettre en valeur pour que la jeunesse découvre ce passé et puisse avoir accès aux œuvres de ces artistes témoins insuffisamment reconnus.
Pendant dix à quinze ans, Philippe Koudjina règne sur Niamey. Il est omniprésent, paparazzi, photographe officiel à ses heures, il tire le portrait des vedettes étrangères à l’aéroport, suit le président Diori dans ses déplacements et jongle la vie officielle et la vie quotidienne. Il est aussi homme d’affaires « Il gère quatre ateliers, forme des jeunes pour le seconder, achète beaucoup de matériel et ouvre même un studio au Grand Hôtel. Philippe Koudjina travaille au Rolleiflex, en format 6×6 et développe ses films dans son laboratoire. Avec le boom de l’uranium, le Niger exulte. Ce sont des années de prospérité et de fête et Philippe en est l’un des héros ».
Sa renaissance à travers cette exposition est une histoire d’amitiés et de rencontres et d’une période favorable qui va enfin reconnaitre internationalement le talent des photographes africains comme Malick Sidibé ou Seydou Keita.
Akiné Fatouma pour niameyinfo.
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