Les récentes sorties de candidats à la présidentielle du 27 décembre prochain interpellant la Cour Constitutionnelle sur l’inéligibilité du candidat du PNDS Tarraya, Mohamed Bazoum et proférant des menaces à peine voilées, n’ont pas laissé insensibles la Coalition Bazoum 2021 qui porte sa candidature et encore moins la Haute juridiction. Par le biais d’une déclaration pour la première et d’un communiqué pour la seconde, ils ont fustigé les manœuvres desdits acteurs politiques et mis en garde contre toute tentative de sabotage du processus électoral en cours.
Le ton de la déclaration rendue publique ce mardi par la coalition Bazoum 2021 lors d’une conférence de presse est sans équivoque. Elle ne se laissera pas intimider par aucune menace et continuera sa marche en avant vers l’élection présidentielle du 27 décembre prochain. Pour les partisans du candidat du PNDS Tarraya, les résultats des élections locales « confirmant l’adhésion massive du peuple nigérien au programme de Renaissance du Niger » a motivé ces sorties désespérées de dirigeants de partis politiques. Ces derniers après avoir épuisé leurs stratégies de blocage avant le début des élections et face à « leur piètres résultats à l’issue des élections municipales » n’ont désormais trouvé mieux que « remettre en cause l’arrêt de la Cour Constitutionnelle validant la liste des candidats à l’élection présidentielle » pour entraver le processus électoral. Pour les partis membres de la coalition : « Tout cela dénote une mise en scène coordonnée de la part d’acteurs qui sont désormais en proie au même doute »,
La coalition Bazoum 2021 a tenu à rappeler à ces personnalités politiques que les « arrêts de la Cour constitutionnelle qui est seul juge du processus électoral, s’imposent à tous et restent sans aucun recours « aart.134 de la Constitution). Et de poursuivre en déplorant les déclarations va-en-guerre du Président Seini Ourmarou et du Général Salou Djibo. A ce dernier la Coalition Bazoum fait s » comprendre « que ses menaces n’ont aucune espèce de valeur. Qu’il s’agit d’un pétard mouillé. S’il ne le savait pas, il s’en rendra compte. Il apprendra à ses dépens de se faire instrumentaliser par des personnes dont il ne sera qu’une victime collatérale ». avant de conclure que « les élections se gagnent sur le terrain et non dans les salons de Niamey par les appels tous aussi ridicules que les autres ».
La Cour Constitutionnelle tape elle aussi du poing sur la table
En outre, dans le climat politique actuel tendu, la Cour Constitutionnelle qui suis non sans étonnement les développements de l’actualité nationale, notamment ceux relatifs au processus électoral en cours dans le pays a dans un communiqué en date de ce jeudi 17 décembre, réaffirmé sa neutralité et sa crédibilité.
La Haute juridiction a d’entrée fait d’un plan « bien élaboré » qui selon elle, visait à jeter le discrédit, troubler la quiétude sociale et ainsi provoquer une instabilité et d’en faire supporter la responsabilité aux institutions en charge dudit processus, en particulier la Cour Constitutionnelle
« Les attaques récurrentes contre la Cour Constitutionnelle et ses membres ont pris ces derniers jours des proportions inacceptables. Et que cela se déroule sous les yeux de tous les acteurs censés se préoccuper de la sauvegarde de la démocratie et de l’Etat de droit, étonne à plus d’un titre », souligne le communiqué avant de préciser que « la Cour reste dans son rôle et qu’elle assumera pleinement les charges qui sont les siennes ». « Aucune menace sur ses membres, aucun jet de discrédit sur ses décisions qui sont par ailleurs des infractions à la loi pénale ne seront désormais tolérés », précise le communiqué de la Cour Constitutionnelle.
Elle appelle donc « tous les acteurs de tous bords o la retenue et au respect des attributions de toutes les institutions de la République. C’est un devoir patriotique pour tout citoyen, en particulier ceux qui aspirent à conquérir et exercer le pouvoir politique par la voie démocratique, pour des élections apaisées », a conclu le communiqué.
Il faut noter que ces élections marqueront la première alternance démocratique au Niger. Le pays dont l’histoire politique a été jalonnée de période de troubles est à la croisée des chemins et devra surfer positionnement … ou pas sur la décision du président Issoufou Mahamadou de quitter le pouvoir après son deuxième mandat. Dans moins deux semaines, on saura de quel côté de l’histoire va basculer le Niger.
Hamadou Moussa Fatahou pour Niameyinfo.
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