C’est un secret de polichinelle, la période du jeûne musulman rime avec une hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité sur les marchés. Le gouvernement nigérien pour anticiper cette fluctuation a pris des mesures pour soulager les fidèles musulmans notamment en baissant les taxes douanières sur certaines denrées.
La récente hausse des prix du pain et de certains produits de première nécessité supposément en raison du conflit en Ukraine, se faisait déjà ressentir dans le panier de la ménagère au Niger. Aussi, l’approche du Ramadan était source d’inquiétude pour la grande majorité des Nigériens. Conscient de cette situation, le gouvernement a tenu le weekend écoulé, une rencontre avec les opérateurs économiques et les représentants des associations de consommateurs du Niger.
Au terme des échanges, l’Exécutif représenté par le Premier Ministre annoncé une série de mesures. Il s’agit entre autres, d’une baisse de la taxe douanière de l’ordre de 3,5% sur le mil, de 35% sur la farine et de 17% sur le sucre. Une nouvelle bien accueillie par les opérateurs économiques qui devrait se répercuter sur les tarifs dans les marchés ou tout au moins stabiliser les prix pour le plus grand bonheur des consommateurs.
Au cours de cette réunion, les grands commerçants du Niger n’ont pas manqué de rappeler leurs préoccupations qui justifient la hausse des prix. Ils ont fait cas, de contraintes majeures liées notamment aux marchandises à destination du Niger qui sont sur des bateaux en rade au port de Cotonou. Parmi lesquelles figurent « les redevances sur les produits chimiques et d’élevage, les tracasseries sur les corridors routiers, la hausse du montant de l’impôt synthétique, la facture certifiée et les taxes douanières sur les produits de première nécessité ». Des points autour desquels le gouvernement a promis, apporté de promptes et idoines solutions.
Waliyullah Tajudeen pour niameyinfo.
