Ouverture le mardi 28 mars à Niamey des Comités Scientifiques pour discuter de l’harmonisation du baccalauréat dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’ouverture de ces sessions a été présidée par le ministre nigérien des enseignements supérieurs et de la recherche, Mamoudou Djibo en présence du ministre en charge des enseignements techniques et de la formation professionnelle, Kassoum Moctar, avec pour préoccupation première pour le Niger de devenir un bon élève de l’espace UEMOA.
Les représentants des 8 pays membres de l’Union, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo se sont réunis dans la capitale nigérienne pour débattre des moyens d’améliorer l’éducation dans la région. Avec un focus sur l’homogénéisation des examens du baccalauréat.
Le Niger continue son intégration régionale de l’éducation, le pays a déjà adopté le système de plateforme en ligne pour les inscriptions. Mais des ajustements sont encore nécessaires, par exemple pour la session 2023, les lycéens ont obtenu de l’office des concours du supérieur (OBEECS) une semaine de plus pour permettre aux candidats retardataires de s’inscrire. Ainsi la plateforme était ouverte aux inscriptions des dossiers jusqu’au 23 janvier. En 2022, le pays a enregistré plus de 86 000 candidats au baccalauréat. Avec un taux de réussite de moins de 30 % soit un peu plus de 24 000 admis. Un taux qui reste à être amélioré, car il existe des grandes disparités entre les régions du pays.
Comme les évaluations de fin d’année scolaire approchent à grand pas, les experts en éducation de l’Union s’attèlent à amener chaque pays membre, au niveau requis de l’UEMOA.
Pour l’instant le Niger a des difficultés à s’aligner sur la période fixée par l’UEMOA pour la tenue des examens du baccalauréat. Cette période est comprise entre le 18 et le 20 juin. Pour changer la donne, le pays se lance le défi d’organiser le baccalauréat 2023 à partir du 19 juin sur l’ensemble du territoire. Et ainsi gagner le pari de devenir l’un des meilleurs élèves de l’institution africaine.