Niamey, comme beaucoup de villes nigériennes et même africaines est confronté à un phénomène sociétal qui très vite s’est imposé comme un danger. Il s’agit de la divagation des animaux.
Çà et là, de jour comme de nuit, on rencontre dans les rues des moutons, des bœufs, des poulets et plus souvent des chiens ou encore des ânes errants, fouillant les poubelles ou encore le sol à la recherche de leur pitance quotidienne. Ces animaux sont souvent des invités indésirables des cérémonies et autres événements de réjouissance organisée dans les quartiers.
La divagation de ces animaux domestiques contribue grandement à l’insalubrité des rues à travers notamment la défécation à l’air libre dans les rues et même sur les artères goudronnées. Les ruminants n’hesitent pas à brouter les arbres et contres plantes mis en terre dans le but d’apporter de la verdure aux rues, sapant ainsi les efforts des uns et des autres pour des espaces de vie plus verts. De même, ils sont des causes de l’insécurité routière causant ainsi de nombreux accidents de la circulation.
Pourtant, la divagation des animaux reste interdite et dans certains pays, passible d’une amende. Malheureusement, malgré les multiples sensibilisations, menaces et appels à la conscientisation, le phénomène persiste, signe d’une perpétuation de pratiques anciennes qui font fi de l’évolution de la société et refusant de s’adapter à la modernité. Pour contrer la pratique, des mesures draconiennes devraient être prises, alliant notamment le ramassage et la mise à mort des animaux concernés ou encore le paiement d’amendes pour les propriétaires.
Camariath O pour niameyinfo.