Il y’a quelques jours, l’affaire avait fait grand bruit. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Dosso (TGI/Dosso), une greffière du même Tribunal, et un militaire, ont été interpellés le lundi 11 janvier 2021 pour un trafic présumé de stupéfiants. Huit (8) jours après, et toujours sous le choc, les Nigériens apprennent la saisie de 155 briques de chanvre indien dissimulées dans une ambulance du centre hospitalier régional au niveau du poste de contrôle de Tsernaoua.
Visiblement les trafiquants de stupéfiants sont tapis dans toutes les couches socio-professionnelles. Un ambulancier dont la mission première est de sauver des vies par leur évacuation dans les centres hospitaliers dans les meilleurs délais pour leur prise en charges, s’est aussi lancé dans la commercialisation des produits de mort. En effet c’est le directeur régional de la Police, le Colonel Abdourahimoune Ibrahim qui a annoncé que « la Brigade d’intervention et de recherche de la douane de Tahoua a saisi, 155 briques de chanvre indien dissimulées dans une ambulance du centre hospitalier régional au niveau du poste de contrôle de Tsernaoua » tout en indiquant que « l’ambulance serait du retour de Niamey après une évacuation sanitaire, et les colis ont été chargés à partir de Dosso ».
Ça semble incroyable mais c’est vrai ! Le Colonel souligne également que « le chauffeur est détenteur de plusieurs ordres de mission dont certains sont en cours de validité et d’autres sont de 2019. Les ordres de mission ont tous été établis pour la destination de Niamey a indiqué ».
Quant au chauffeur, essayant de nier ou pas la situation a déclaré « que cette drogue, qui lui a été confiée à partir de Dosso, appartient à quelqu’un qui se trouve à Tahoua, et qu’’il pensait que c’était du paracétamol ». Selon certaines sources, le chauffeur a commencé « ce business » il y’a trois («3) ans de cela et est à deux (2) mois de retraite.
Il est à noter que le prévenu est mis à la disposition de la gendarmerie de Tahoua pour la suite des investigations.
Fatouma Akiné pour niameyinfo.
