La crise dans le secteur de l’éducation au Niger ne touche pas que les enseignants qui ces derniers mois, ont multiplié les mots d’ordre de grève. Les élèves et lycéens se sont mis dans la danse en battant le pavé mardi dans les rues de la capitale pour réclamer de meilleures conditions d’études. Des manifestations qui ont tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre et qui ont donné lieu à des échauffourées.
Les rues de Niamey avaient ce mardi pris des allures de guérilla urbaine à la faveur de la manifestation des élèves des collèges et lycées. Ces derniers répondaient à un mot d’ordre de grève de 3 jours de la Section collégienne et lycéenne de l’USN de Niamey. Ils étaient des milliers à avoir pris d’assauts les artères de la capitale. Face à la volonté des forces de l’ordre de stopper leur avancée, la situation a vite dégénéré. Aux jets de gaz lacrymogènes des policiers pour les disperser, les élèves répondaient par des jets projectiles divers. Des pneus ont été brûlés et des barricades de fortunes été érigées à divers endroits de Niamey, perturbant la circulation. Des nuées de fumées étaient visibles au-dessus de la ville. Des actes de vandalisme sur des édifices publics et privé, des lampadaires solaires ou encore des grilles de protection des plantes, ont été également signalés.
Les jeunes manifestants envisageaient de se rendre au Ministère des Enseignements secondaires pour faire entendre leurs voix. A l’instar de leurs enseignants, ils réclament que soit retirée, la circulaire portant interdiction des cours de soutien rémunérés. Au nombre de leurs revendications, figurent également la construction et l’équipement des salles de classe et la sempiternelle question des bourses et allocations.
Les échauffourées et les courses poursuites se sont poursuivies toute la journée et des interpellations ont eu lieu dans le rang des élèves. Ils sont près de quatre-vingt (80) a avoir été arrêtés par la Police pour des faits de vandalisme et destructions de biens publics notamment.
Du côté des autorités, notamment le Gouverneur de la Ville de Niamey, Issaka Hassane Karanta et le Président de la Délégation Spéciale, Mouctar Mamadou, qui ont effectué une sortie pour constater les dégâts, on déplore les « casses » qui mettent à mal les efforts pour rendre la capitale nigérienne coquette. Pour les deux personnalités, si le droit de manifester est garanti pour les élèves, cela doit se faire dans un cadre légale.
Waliyullah T pour Niameyinfo.
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