La recrudescence des cas d’enlèvements des véhicules des humanitaires, dans les zones touchées par l’insécurité est désormais une préoccupation prise en compte par le gouvernement nigérien.
Le ministre de l’Intérieur veut mettre fin aux embuscades que subissent les humanitaires dans leurs déplacements. Cette situation alarmante est partie de l’enlèvement de deux véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) aux environs de Tongo-Tongo il y a un peu plus d’un mois, le 10 septembre. Une zone dangereuse sans escorte et sous état d’urgence.
A cet effet une correspondance adressée le 23 octobre 2019 à la Coordinatrice humanitaire au Niger, le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses, M. Mohamed Bazoum, a fait injonction aux organismes des nations unies de ne plus effectuer des déplacements sans escorte militaire dans tous les départements de la région de Tillabéri à l’exception de Kollo, et dans les départements de Tillia et Tassara dans la région Tahoua. Et cela jusqu’à nouvel ordre.
Il a invoqué comme principale raison, « la situation d’insécurité aiguë qui prévaut », pour justifier cette mesure prise par le gouvernement. « Je vous demande, en conséquence, d’inviter tous les organismes, relevant du système des Nations Unies et des ONGs internationales résident au Niger à se conformer à cette directive », a exhorté le ministre d’Etat, à l’adresse de la Coordinatrice humanitaire au Niger.
En effet, les véhicules des ONGs qui circulent dans la zone sans protection sont en quelques des cibles des terroristes qui s’en servent comme moyens de déplacements pour accomplir leur sale besogne dans ces zones frontalières du Mali et aussi du Burkina, où s’activent plusieurs groupes terroristes, sous état d’urgence depuis mars 2017. Très souvent on retrouve certains de ces véhicules dans des attaques contre des cibles civiles et militaires.
Face à cette situation sécuritaire inquiétante, plusieurs ONG et organisations internationales ont déjà, et depuis plusieurs mois, décidé de ne plus s’aventurer dans ces zones à risque, où pourtant les besoins d’assistance humanitaire ne cessent de s’amplifier.
Le ministère de l’Intérieur précise que les organismes relevant du système des Nations unies et les ONG internationales doivent se conformer à cette directive du gouvernement.
Almoustapha Danguida pour Niameyinfo.
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