L’AES se dote d’un hymne confédéral : un symbole de plus pour sceller l’unité

Après le logo et le drapeau, les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) franchissent une nouvelle étape symbolique dans la construction de leur confédération. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger viennent d’achever l’élaboration d’un hymne confédéral, censé incarner l’unité, la paix et l’identité commune d’un espace en pleine structuration.

Les travaux ont été officiellement lancés le mercredi 7 mai au Centre international de conférences de Bamako (CICB), lors d’une cérémonie coprésidée par le ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, et son collègue des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. Pendant deux jours, des experts venus des trois pays se sont réunis pour définir les contours d’un chant fédérateur, en se basant sur des grilles d’évaluation rigoureuses.

Le vendredi 9 mai, une version finale de l’hymne a été soumise aux ministres de la Culture des pays membres, lors d’une nouvelle cérémonie coprésidée par Mamou Daffé et ses homologues du Niger, le colonel-major Abdourahamane Amadou, également ministre des Transports et de l’Aviation, et du Burkina Faso, Bètamou Fidèle Aymar Tamani.

Bien que le texte n’ait pas encore été rendu public, il a été validé par les autorités culturelles des trois pays. Il sera prochainement transmis aux plus hautes autorités de la Confédération avant sa diffusion officielle.

« Cet hymne est un appel à l’unité et à l’action », a déclaré le colonel-major Abdourahamane Amadou, invitant les citoyens de l’AES à s’approprier ce nouveau symbole une fois publié. Il s’inscrit pleinement dans la devise de l’alliance : Un Espace, Un Peuple, Un Destin.

Pour le ministre Mamou Daffé, l’adoption de cet hymne marque un tournant historique : « Aujourd’hui, grâce à l’engagement des experts, ce travail historique est accompli. » a-t-il souligné avant de qualifier cette avancée d’« acte fondateur qui donne encore plus de corps à notre Confédération ».

Alors que les textes fondateurs se précisent et que les symboles s’accumulent, l’AES continue de poser les bases d’une entité confédérale appelée à peser durablement sur l’échiquier ouest-africain.

Zeynabou Assane Moumouni pour Niameyinfo.