C’était un lundi 06 janvier sous haute tension dans la capitale guinéenne après la répression d’une manifestation organisée par l’opposition (rassemblée au sein des Forces Vives de Guinée FVG), pour réclamer le départ des militaires au pouvoir et la fin de la transition en cours dans le pays depuis déjà plus de trois ans.
Conakry, une ville au ralenti
Alors qu’elle avait été interdite par les autorités, la manifestation de l’opposition annoncée depuis la semaine dernière s’est tout de même tenue au niveau des grandes artères de la capitale guinéenne dans la matinée de ce lundi 06 janvier.
Néanmoins, un dispositif sécuritaire sans précédent composé de gendarmes et de policiers a été déployé par les autorités pour contenir les manifestants et réprimer la contestation. Au final, la manifestation a fait un mort et causé de nombreux blessés tout en causant une paralysie complète des activités dans la capitale et en particulier au niveau des artères concernées.
Dans les écoles, plusieurs enseignants se sont résignés à renvoyer les élèves à la maison pour éviter tout danger. Dans la ville, la circulation était morose avec une tension palpable retenant les habitants de Conakry chez eux, par mesure de sécurité.
Dans certains quartiers, des tensions ont été observés mais très vite réprimées et dispersées par les forces de l’ordre. De même, plusieurs initiatives locales ont été mises en place par les habitants de certains quartiers jugés ‘’chauds’’ pour prévenir les débordements.
Un mort, plusieurs blessés et de nombreuses arrestations
Dans la soirée de cette même journée, les Forces Vives de Guinée FVG dans une déclaration dénoncent la répression armée, accusant les gendarmes présents d’avoir fait «usage de leurs armes tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles». Jusqu’à présent, les autorités ne se sont pas prononcées sur la situation et le bilan officiel de blessés reste encore indéterminé.
La déclaration informe également que la veille de la manifestation, «de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l’UFDG et de centaines de jeunes gens dont la plupart sont des mineurs.» ont été effectuées sous le commandement du pouvoir en place. La coalition de l’opposition dénonce et condamne les répressions et assure rester mobilisée pour obtenir «le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile».
Marthe Carmelle OKOUMASSOUN pour NiameyInfo
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