Le Niger connait de nos jours des changements profonds en milieu urbain ou des phénomènes tels que les enfants dans la rue, la délinquance, la criminalité juvénile et leurs différents liens avec la drogue, l’argent et la violence sont devenus des faits courants qui interrogent autant le pouvoir public que les institutions internationales et les Organisations Non Gouvernementales (ONG). Gaya, une ville du Niger, frontalière du Bénin et du Nigéria est en une illustration. Pôle commercial en raison de sa proximité avec ces deux pays, elle est aussi le théâtre de l’accroissement de plusieurs formes de banditisme. Ces “microbes “ constituent un risque à la sécurité nationale et au développement du Niger. Raison pour laquelle les agents de la Police Nationale multiplient les opérations afin de stopper ces jeunes en conflit avec la loi et en même temps les sensibiliser sur ce sujet, dans l’espoir d’un changement de comportement.
Ces derniers temps, de plus en plus de vidéos de vols à l’arrachée et d’agressions à Niamey, filmés par des caméras de surveillance font le buzz sur les réseaux sociaux. Ces vidéos montrent à quel point le phénomène prend de l’ampleur. La ville de Gaya n’est pas restée en marge de cette insécurité. De par sa position géographique, zone frontalière entre le Bénin et le Nigeria, Gaya devient un carrefour fréquenté par des délinquants juvéniles. De jour comme de nuit des forfaits sont commis avec parfois usage des violences qui donnent à des drames. « Ce sont essentiellement les jeunes hommes qui sont le plus impliqués dans ces délinquances. Cependant, des femmes sont aussi interpellées dans des actes de la prostitution, du vol et même de trafic et de la consommation des stupéfiants » témoigne le Commissaire Principal de Police et Directeur Départemental (DDP) de la Police de Gaya, M. Ibrahim Boukari Issaka. Le commissaire Principale de la Police de Gaya considère même d’ailleurs que la multiplication de ces jeunes contrevenants est due à des manquements au niveau de l’éducation. « A notre avis, cette délinquance est due à un problème d’éducation. C’est cette défaillance éducationnelle qui fait que tous ces gens s’adonnent à ce que nous appelons la petite délinquance. Les parents et la société ont démissionné de leur devoir d’éducation, de contrôle et d’initiation aux bonnes mœurs de leurs enfants. Ce qui fait que ce sont les enfants qui s’éduquent eux-mêmes dans la rue. Ce qui leur ouvre les portes des délinquances que nous observons, au lieu d’être à l’école, dans les ateliers ou autre lieu de formation et d’apprentissage », estime le Commissaire.
Pourtant des jeunes scolarisés ont été arrêtés par la Police de Gaya pour consommation de stupéfiants. «Ces jeunes dont l’âge varie entre 15 et 25 ans, qui sont sensés assurer la relève, sombrent de plus en plus dans ces délinquances, ce qui est une véritable source d’inquiétude et de préoccupation pour notre pays », déplore le Commissaire. Selon les estimations des agents de polices de la ville de Gaya, près de 300 délinquants sont arrêtés dans la localité, par an, pour divers délits. « La Police nationale est là pour assurer la sécurité des biens et des personnes, donc en plus des opérations de rafles, dans des lieux ciblés, des interpellations, aussi bien des consommateurs que des dealers de ces produits prohibés. En plus, nous procédons aussi à des séances de sensibilisation dans les quartiers, des jeunes, des leaders coutumiers à qui nous ne manquons pas de parler des lois qui répriment ces actes délictueux et les sanctions qu’encourent des éventuels impliqués dans ces actes », précise-t-il.
En attendant de reformer le niveau de l’éducation. Les commissariats de Gaya mènent des séances de sensibilisations auprès de ces criminels et même de la population en générale afin de remédier à ce fléau. Issaka, Commissaire, en collaboration avec les services de la protection de l’enfant et des radios communautaires, assure que ces services organisent, périodiquement, des séances de sensibilisation, en langues nationales, pour une plus grande prise de conscience par rapport aux différentes délinquances qu’ils constatent au niveau de Gaya. «Avec ces séances et l’appui des Chefs des quartiers, nous constatons, de plus en plus, une prise de conscience des gens, car c’est souvent ces Chefs ou encore d’autres citoyens qui dénoncent certains délinquants. C’est dire que les actions que mène la Police nationale, au niveau de Gaya, portent leurs fruits et ont des impacts positifs attendus au sein des populations », indique-t-il avant de préciser que, «Le Niger n’est pas un pays de fabrication de ces stupéfiants mais seulement un pays de transit et de consommation. Comme Gaya est au niveau de deux frontières, notre tâche n’est pas aisée, surtout avec nos frontières poreuses et surtout la présence du fleuve, qui permet aux délinquants une plus grande liberté de mouvements. »
Néanmoins, Ibrahim Boukari Issaka précise que lui et ses agents accomplissent des fouilles minutieuses et systématiques de tous les camions pour mettre la mains sur des produits interdits. « Il faut dire que certaines infractions sont liées à l’ignorance. C’est pour cela que nous commençons la sensibilisation dès l’interpellation, donc ici même au niveau du Commissariat de Gaya. Souvent pour les cas des filles, par exemple, nous convoquons leurs parents pour leur expliquer dans quel contexte leur fille a été interpellée, ainsi que ce qu’elle encoure. Il faut reconnaître que si certain parents voient la gravité de l’acte posé, ils décident de prendre des dispositions, alors que d’autres jouent la carte de l’indifférence et de la démission », confie-t-il, en précisant que plusieurs des délinquants appartenant à des gangs interviennent aussi bien à Gaya qu’au Bénin et au Nigéria, pays voisins mais également dans certaines localités du Niger, comme à Niamey, la capitale.
« En effet, l’autre contrainte majeure, que rencontre notre département est celui lié à la sécurité. Outre les deux frontières que Gaya possède, il y a une autre frontière insaisissable qui est le fleuve. C’est par ce fleuve que se sont transportées toutes les transactions qui sont bloquées depuis la fermeture des frontières. C’est pour cela que nous nous mobilisons pour sécuriser nos concitoyens et leurs biens », clarifie, M. Amadou Halidou, maire de la Commune urbaine de Gaya, pour déterminer cette insécurité récurrente notamment le vol, la consommation des drogues, la prostitution et la violence.
Fatouma Akiné pour Niameyinfo.
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