Depuis sa propagation dans plusieurs pays du monde entier, le COVID-19 a mis les migrants et demandeurs d’asile dans une situation précaire. Ces derniers sont souvent mis à la porte par les pays d’accueil pour limiter l’avancée du virus et sont dans le même temps bloqués par les mesures de fermeture des frontières et se retrouvent dans l’incapacité de retourner chez eux.
Selon le site d’information lapresse.tn, en Tunisie, le 08 avril dernier les autorités ont mis en place une commission avec pour mission de voler au secours de cette couche vulnérable. Ce même site indique que parmi les mesures prises figurent la suspension des dates de fin de visa, l’octroi d’aides financières et le report des foyers des mois de mars et avril. Ces mesures n’ont pas faibli les réactions de la société civile qui se dit préoccuper par le fait que cette couche très vulnérable soit privée du droit de santé à cause de leur statut en ce moment particulier. Lapresse.tn souligne que le 31 mars dernier des migrants subsahariens ont été mis à la porte et ont passé des nuits entières dans la rue en Tunisie.
Le site d’information belge lalibre.be a pour sa part indiqué qu’environ 280 migrants à bord d’un navire des garde-côtes sont bloqués depuis 09 avril 2020 au large de la Lybie Une alerte de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Selon cette source ces migrants ont été interceptés en mer méditerranée alors qu’ils voyageaient en destination de l’Europe. Une fois ramené au point de départ, les autorités libyennes n’ont pas autorisé le navire à accoster arguant la situation sécuritaire dégradante avec les nouveaux bombardements intervenus au port de Tripoli. Selon l’OIM plus de 500 migrants ont essayés de se rendre en Europe depuis Lybie dans la semaine du 06 au 12 avril 2020.
Toujours sur cette question de migration sur la méditerranée dans cette période de crise sanitaire l’Agence France Presse a affirmé que plusieurs dizaines de migrants sont porté disparus au large de Malte dimanche 12 avril dernier. L’agence européenne de contrôle des frontières a indiqué à l’agence France presse qu’un de ses avions aurait décollé le lundi 13 avril 2020 pour chercher ce bateau. Jusque-là les autorités libyennes, tunisiennes, maltaises et italiennes concernées par le sort de ces migrants n’ont pas réagi a conclu l’Agence France Presse.
Mina Abda (stagiaire) pour Niameyinfo.