Une cargaison de médicaments et d’équipements d’une valeur de 3 millions de dollars (un peu plus de 1,7 milliard de FCFA) ont été octroyé au Niger par la banque mondiale et le Fonds es Nations-unies pour l’enfance (Unicef) pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre le covid-19.C’est le ministre de la santé publique Dr Illiassou Mainassara qui a réceptionné le don en présence de la responsable des opérations de la banque mondiale pour le Niger, des représentants de l’Unicef et plusieurs autres invités.
Ce don comprend essentiellement des médicaments et du matériel nécessaires au traitement des infections. Des équipements de protection individuelles et des kits pour les agents de la santé de première ligne, du matériel pour des établissements de santé, en plus de médicament qui seront mis à la disposition des établissements de santé communauté, là où il y’en a un besoin. Le ministre de la santé publique Dr Illiassou Mainassara, n’a pas manqué d’exprimer l’importance de cet appui pour le Niger dans situation de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus « Ces fournitures nous permettrons de combler les besoins de la riposte sanitaire à la pandémie de covid-19.Certains équipements permettrons également de mieux protéger nos agents de santé qui risquent leurs vies pour nous » explique-t-il.
Quant à la responsable des opérations de la banque mondiale pour le Niger, Joëlle Beatrice Dehasse a précisé que la pandémie de covid-19 souligne l’importance d’investir dans des systèmes de santé résilient capables de dépister, diagnostiquer, traiter les personnes et briser les chaines de transmission « Nos opérations de santé visent à renforcer la préparation et la capacité du Niger a répondre à la pandémie et protéger les personnes les plus exposées à ses effets néfastes » se réjouit Joëlle Beatrice Dehasse.
Notre objectif poursuive-t-elle « n’est pas seulement de sauver des vies, mais aussi d’aider le pays à mettre en place des systèmes de santé les plus solide et plus résilient pour être mieux préparé à affronter les futures maladies et faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte » a-t-elle conclu.
Mina Abda (stagiaire) pour Niameyinfo.