Après avoir épuisé toutes les pistes de solutions proposées par la mission de la CEDEAO dans la gestion de la crise au Mali jeudi 23 Juillet 2020 à Bamako, les 5 chefs d’Etats regagnent leurs pays respectifs.
Les choses n’ont pas bougé d’un iota, aucune décision majeure n’a été annoncée. A cet effet, un sommet extraordinaire est prévu par vidéoconférence le lundi prochain pour décider des mesures à prendre.
Le président Mahamadou Issoufou a confié à Rfi que ‘’l’arrivée de cette déclaration n’est pas le symbole de l’impasse. C’est le symbole que nous sommes soucieux au niveau de la Cedeao d’apporter notre solidarité à l’égard du peuple malien qui traverse une quadruple crise sécuritaire, sanitaire, économique et politique’’.
‘’Nous voulons trouver une solution à cette crise politique’’, a-t-il rassuré, ajoutant qu’il espère qu’un compromis sera trouvé dans les meilleurs délais : ‘’Je vous donne rendez-vous le lundi prochain à l’occasion du sommet extraordinaire que nous allons convoquer par visioconférence. La Cédéao prendra des mesures fortes’’.
Le dirigeant nigérien exclut la question du départ de son homologue malien dans les débats. ‘’Le départ du président IBK est sans ambigüité une ligne rouge pour la Cédéao qui est régie par un protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ce protocole prévoit qu’il n’y a pas de changement anticonstitutionnel dans tous les pays de l’espace Cedeao’’, a-t-il rappelé.
Avant de conclure que ‘’faire partir le président IBK aujourd’hui, alors qu’il a été élu démocratiquement par le peuple malien serait anticonstitutionnel pour la Cédéao’’.
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