Le monde fait face à une crise sanitaire sans précédent provoquée par la pandémie du nouveau coronavirus. Au Niger, pour réduire les risques de propagation, plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement, dont la fermeture des frontières. Au fil du temps, la situation de la pandémie s’est plutôt stabilisée et les transits intérieurs ont repris. La chute de la courbe des contaminations a conduit à un certain relâchement des mesures barrières au niveau des transports routiers et une absence de contrôle sanitaire aux postes d’entrée des villes et villages. Par contre au niveau des transports aériens plusieurs restrictions sont toujours en place. Une plus grande sensibilisation auprès de la population nigérienne est primordiale.
Le secteur du transport est essentiel au développement social et économique et garantit la mobilité entre les juridictions et les pays. Mais le covid-19 a radicalement changé la donne. Aux prémices de la pandémie, pour freiner sa propagation, le Niger a imposé des restrictions au transit intérieur et a fermé les passages frontaliers pour les services de transport routiers depuis mars 2020. Une combinaison d’annulations de vols et de restrictions qui a pratiquement interrompu les voyages internationaux. L’impact de la pandémie sur les voyages a été immédiat.
Pendant les mois qui ont suivi, la psychose était de mise au sein de la population. L’intensification de la sensibilisation sur les gestes barrières menée au niveau étatique et son application par les populations a permis une certaine accalmie dans la propagation du virus. Aussi, le gouvernement at-il un tant soit peu assoupli ses restrictions en autorisant notamment la reprise des déplacements intérieurs. Ce réaménagement a engendré une sorte de relâchement du respect des mesures de protection. Au niveau des postes d’entrée des villes et villages, plus aucun contrôle sanitaire n’est effectué. Les compagnies de Transport, n’en attendaient pas tant pour elles aussi baissé la garde : « Au début, jusqu’à mi-juillet, nous utilisons tous les moyens pour nous protéger ainsi que nos voyageurs. Nous désinfectons régulièrement l’ensemble de nos bus, des bavettes et gel pour chaque passager. Ensuite à cause de la réduction des cas positifs au covid19, la population nigérienne a beaucoup remis en cause l’existence du virus, et a commencé à négliger les gestes barrières. Pourtant le virus existe réellement. Sur les routes les postes de police ne font plus passer de contrôle sanitaire. A la fin nous-mêmes sommes devenus négligents » a reconnu Abderrahmane Boumoudjou, Directeur général de la société Rimbo Transport Voyageurs.
Ces absences de contrôle sanitaire au niveau des postes d’entrée augmentent le risque d’une seconde vague de contaminations. Entre août et septembre, le Niger a enregistré plusieurs semaines sans nouvelles contaminations et ne cumulait que 7 cas, mais les chiffres du 1er octobre ont montré une augmentation des cas. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, à la date du 1er octobre, 25.447 tests ont été réalisés à l’issue desquels 1.197 cas ont été confirmés positifs ; 69 décès enregistrés ; 1.114 patients sont sortis guéris et 14 patients sont actuellement sous traitement. Pour ce qui est du confinement, un total de 15.374 cas ont été enregistrés dont 15.347 personnes déjà sortis et 27 toujours en cours de confinement.
C’est dans ce contexte que le gouvernement nigérien à proroger la fermeture des frontières « En raison de la persistance et du caractère éminemment pathogène et contagieux de la Covid-19, le gouvernement a décidé de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de trois (03) mois à compter 10 octobre 2020 », a expliqué le gouvernement suite au Conseil des ministres du vendredi 2 octobre.
S’agissant des vols aériens, plusieurs mesures ont été édictées par le gouvernement. A l’arrivée, le voyageur sera soumis au contrôle de la température et à la vérification de son bulletin test covid-19 suivie d’une désinfection au gel hydro alcoolique, si le voyageur présente une température supérieure ou égale à 38 °c ou des symptômes évoquant la covid-19, il est soumis à un prélèvement sur place à l’aéroport pour la PCR non payante (sans frais pour lui), si la PCR est négative, le voyageur est mis en auto isolement à domicile avec les conseils appropriés pour le respect strict des mesures barrières et le recours au service de santé le plus proche au besoin , si la PCR est positive, le voyageur est transféré dans un centre de prise en charge dédié , si le bulletin ou le certificat de test négatif à la covid-19 est non valide (rendu du résultat plus de 72 Heures au début du voyage, laboratoire du test non agréé), le voyageur est soumis à un test PCR payant à ses frais. A ce niveau, le voyageur est isolé à domicile ou à sa résidence en attendant le résultat de la PCR. Les bagages sont systématiquement désinfectés. Pour les voyageurs venant au Niger pour un court séjour (mission, stage..,), ceux-ci ne font pas l’objet d’un auto isolement mais reçoivent des conseils pour le respect strict des mesures barrières en leurs lieux de résidence et de travail. Ils reprennent le test PCR à la covid-19 au départ à leurs frais. Pour les officiels et les diplomates, ils doivent respecter les mêmes dispositions au niveau du salon d’honneur (contrôle de la température, désinfection au gel hydro alcoolique, vérification du bulletin de test covid-19 négatif, test de dépistage rapide covid-19 en cas de suspicion) au départ comme à l’arrivée. C’était à partir du 1 er août 2020, pour les voyageurs rentrant par voie aérienne au Niger, les confinements de 14 jours à l’hôtel n’ont plus été d’application, mais plus tôt l’auto confinement à domicile pendant 14 jours avec respect strict des mesures barrières. Le bulletin PCR covid-19 négatif du voyageur entrant au Niger doit dater de moins de 72 heures au début du voyage à l’embarquement.
Au départ du voyageur, avant de prendre son vol, il doit disposer d’un test PCR covid-19 négatif datant de moins de 72 heures au rendu des résultats c’est-à-dire à la date de retrait des résultats. En cas de report de la date du voyage invalidant le test PCR (plus de 72 heures), le voyageur doit reprendre le test PCR covid-19 à ses frais. A l’aérogare, le voyageur est soumis au contrôle à 4 points différents à savoir : à l’entrée, à l’enregistrement, à l’immigration et à l’embarquement. Le voyageur au départ qui présente des signes suspects de covid-19 est conduit au poste de dépistage pour un test rapide covid – 19 non payant (sans frais). Les tests PCR effectués au départ du Niger sont payants à l’exception des bénéficiaires des évacuations sanitaires (le malade et son accompagnant). Le prix du test PCR covid-19 est de Trente Mille (30.000) F CFA. Pour répondre aux attentes des usagers, plusieurs sites de prélèvement ont été retenus à savoir : le CERMES, la Clinique des Nations Unies et le Centre de Santé du Gouvernement. Les résultats sont rendus aux intéressés au plus tard 48 heures après le prélèvement sur présentation du reçu de paiement et d’une réservation de vol. Pour les cas spécifiques de rapatriement des migrants ou d’autres vols organisés non commerciaux, les passagers sont soumis au test rapide covid-19 gratuit.
L’épidémie est loin d’être finie, il est plus que nécessaire de sensibiliser la population afin d’adopter de bons réflexes car la situation épidémiologique dépend de la continuité des mesures de contrôle qui ont été mises en place. La réouverture des frontières terrestres dépend en effet de la baisse significative des nouveaux cas de contaminations.
Fatouma Akiné pour niameyinfo.
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