La situation de la presse privée au Niger représente une préoccupation constante portant notamment sur les conditions de travail des personnes y exerçant, des questions de financements et autres difficultés souvent légion. Le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine conscient de la situation et soucieux d’y trouver une solutuion à la fois idoine et pérenne a installé ce mardi 05 Novembre un comité ad-hoc en charge de réfléchir sur les conditions d’exercice des activités des médias privés nigériens. Cette initiative fait suite à une demande conjointe du réseau des télévisions indépendantes du Niger et de l’association nationale des éditeurs de la presse indépendante.
Composé de 15 membres, ce comité dirigé par Mohamed Sidi Raliou, Ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique aura pour rôle de d’examiner les préoccupations majeures des médias privés nigériens , de même que les défis auxquels ceux-ci sont confrontés. Il s’agira ainsi de lister l’ensemble des préoccupations et des difficultés qui entravent la bonne exécution des activités de ces organes de presse audiovisuelle et écrite.
A la suite de cette première phase, ledit comité devra faire des propositions de solutions efficaces et durables dans le temps visant à faire de ces entreprises de presse, des organes viables et efficients. Des mesures de facilités et d’accompagnement pourront également être proposées en vue de faire des médias privés au Niger, de véritables outils de développement.
La création de ce comité, a expliqué le Premier Ministre, s’inscrit en ligne droite avec la volonté du gouvernement « de passer en revue les différents défis que rencontre la presse privée« . Aussi, l’installation de ce comité est « couplée aux actions qui sont visées et aux différents engagements déjà pris » a-t-il ajouté. D’ailleurs, Ali Mahamane Lamine Zeine a profité de l’occasion pour informer que l’installation de ce comité est un projet de longue date qui « pour des circonstances indépendantes de leur volonté » n’a pas pu se faire plus tôt. Il a également assuré les membres du soutien total du gouvernement à faire des missions assignées au comité un succès.
Rassuré et pleinement déterminé à réussir la mission à elle assignée, le comité ad-hoc promet à l’issue de ses travaux, »aboutir à une solution qui sera profitable à l’ensemble de la presse nigérienne ». dans le cadre de ses activités, le comité pourra recourir à des compétences extérieures si elles se révèlent nécessaires à l’atteinte des objectifs fixés. Une conclusion des travaux devra être déposé dans dix jours à compter de la date d’installation du comité.
Conditions de travail de la presse privée au Niger : Mise en place d’un comité ad-hoc pour réfléchir sur la question
